Esmat Issakha Acheikh, un nom à retenir pour le futur. Il n’a pas l’intelligence d’un Himmler ou Claus Barbie, mais utilise les mêmes méthodes que la #Gestapo. Sur ses instructions, la police politique d’Idriss Déby kidnappe et enlève tout citoyen opérant pour la démocratie. Les leaders de la société civile, les opposants politiques, les activistes de droits de l’homme, homme, femme, jeune et vieux, tout le monde subit les affres d’un système de répression, d’écoute, d’intimidation, dans un pays qui proclame la démocratie, mais qui ne respecte aucune liberté individuelle de la population. Les arrestations se passent de manières brutales. Esmat met les personnes arrêtées dans le coffre de sa voiture pendant ses patrouilles, roulant à vive allure jusqu’au siège de l’ANS. Ces méthodes se passent au nez et à la barbe des partenaires du Tchad installés à N’Djamena. Plusieurs rapports sur ces méthodes ont été faits aux ONG, ambassade de France, des États-Unis d’Amérique, d’Allemagne, au représentant de l’Union européenne, mais rien n’y fait. Début mai 2017, nos sources indiquent qu’une fiche de haute sécurité fut faite à l’encontre du ministre délégué à la Défense Bichara Issa Djadallah. La fiche d’Esmat adressée à Idriss Déby indiquerait que Bichara Issa Djadallah enrôlerait ses parents dans l’armée, qu’il est en connivence avec les éléments Janjawid établis au Darfour, qu’il serait en contact avec des cadres arabes. Idriss Déby aurait recalé cette fiche, et demandé de revoir l’information. Plusieurs autres personnalités sont sous les projecteurs de l’ANS à travers des fiches. Ceux qui connaissent Esmat Issakha, le définissent comme un individu sans scrupule, tueur de sangs froid et brutal… A suivre.

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