Par un communiqué, l’État-major général des armées informe que depuis quelques jours, des “folles” informations circulent sur la toile faisant état d’un coup d’État.

“l’État – major général des armées dément toutes ces informations et porte à l’attention de l’opinion nationale et internationale qu’un petit groupe d’officiers de l’armée nationale tchadienne manipulé par des civils projettent des actions tendant à perturber les institutions de la République”, précise le communiqué.

Ce groupe d’hommes est suivi par le service de renseignement militaire qui a mis fin à leur projet macabre en les interpellant aux fins d’enquête, poursuit l’État-major général des armées.

A cet égard, l’état-major général des armées rassure la population et l’invite à vaquer normalement à ses occupations et d’ajouter que les renseignements militaires poursuivent leur enquête aux fins de “neutraliser les perturbateurs”.

Ce devait être le cadre de discussion entre les protagonistes, les acteurs de la crise politique qui secoue le Tchad depuis l’assassinat du président Idriss Déby en avril 2021 et la prise de pouvoir par son fils le général Mahamat Idriss Déby à la tête du Comité militaire de transition. Où en est le dialogue national inclusif, interrompu pour la troisième fois et boycotté par une partie de la classe politique, civile et religieuse ? Comment sortir de l’impasse ? Peut-on encore se parler au Tchad ?

Tchadanthropus-tribune avec Tchadinfos

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