Il faut le dire avec aisance. Christian Diguimbaye, le ministre des Finances de la dictature n’est pas allé de main morte. Lors de l’examen de la loi rectificative du budget 2017, les députés à l’unisson ont vociféré contre la coupe de certains de leurs avantages. Ils ont déploré les nominations des agents non qualifiés à certains postes générateurs des recettes, et se sont également plaints de la coupe sombre opérée sur les indemnités des militaires.   D’autres comme le président de l’Assemblé se sont interrogés sur le prêt de la banque mondiale et le FMI. Pour le ministre des Finances, il n’y a pas d’autres issues pour sortir le pays du gouffre. « Beaucoup des ministres des Finances sont passés avant moi, et moi je passerai si vous avez un ministre des Finances qui peut faire mieux, proposer-le et je suis prêt à partir séance tenante « a lancé aux députés le ministre des Finances. Et il continua dans sa lancé « Vous voulez qu’on place des gens qui n’ont pas de niveau à des postes de responsabilité, à qui la faute quand vous même vous intervenez avec des CV pour des gens qui n’ont pas de profil pour qu’on leur confie de responsabilité « . S’agissant des coupes opérées sur les indemnités, il leur a fait comprendre que le décret est signé, et « Ce n’est pas moi qui l’ai fait « . Comprenne qui pourra. Pour parvenir à cet objectif, le chef de département des finances annonce que le gouvernement prévoit des mesures lui permettant de réaliser une économie de 43 809 milliards FCFA. Ces mesures sont entre autres, la réduction des indemnités, le gel des effets financiers des avancements statutaires des fonctionnaires et agents de l’État, le gel des frais de transport de juin à décembre 2017, un contrôle biométrique des agents de l’État et l’audit de la solde. Ces mesures permettraient de faire une économie de 43 809 milliards FCFA, pour être à fin décembre 2017, dans la limite de 348 460 milliards FCFA, en termes de masse salariale renchérie, Mr Christian Georges Diguimbaye. Il faut noter que dans l’hémicycle, plusieurs de nos députés sont arrivés par hasard ou par coup de pouce. Plusieurs d’entre eux ont été des vendeurs de cola ou des vendeurs à la sauvette. S’il faut voir les cadres et les chefs des partis politiques, qui eux ont un cursus universitaire, beaucoup qui remplissent les bancs de l’Assemblée sont venus par raccourci. À la prochaine législature il faudrait nettoyer le nid des crabes et rehausser les niveaux… À suivre.

 

Tchadanthropus-tribune

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