Ça y est, le constat tant décrié est validé. Des jeunes compatriotes de la région de Loug/Chari chef-lieu du département de la ville de Bousso, ont vilipendé leurs élus.

D’après ces jeunes, depuis leurs élections, ces députés choisis pour défendre les intérêts de leur circonscription n’ont rien foutu. Si des élections devaient être faites, ils ne porteront plus le même choix.

Cet exemple commence à prendre forme dans d’autres régions du pays. Constatant que la plupart des députés plaident pour leur propre chapelle et celle de leurs familles.

Il apparait clairement que les élus ne travaillent pas pour le peuple pour lequel ils sont choisis travaillent pour leur enrichissement personnel. La plupart d’entre eux ont leurs domiciles à N’Djamena dans la capitale, loin des zones ou régions pour lesquelles ils sont élus.

La population commence par comprendre ce fâcheux comportement pousse la population aujourd’hui avertie, à se révolter contre l’attitude égoïste de ces députés.

Il n’y a pas longtemps, des jeunes à Abéché dans le Ouaddaï ont posé les mêmes actes. Si pour certains députés le parti/État MPS représente un parapluie dans lequel beaucoup viennent se cacher, cela ne passera plus, car les jeunes de différentes régions comptent ne plus se faire duper.

Il faut dorénavant un code de conduite et une culture de résultat pour chaque député à mi-terme de son mandat, pour qu’il continue à exercer sa fonction, sinon il faut procéder à le remplacer au pied levé. Il faut trouver et réfléchir à un mécanisme qui permettrait cela.

Sans un sérieux pareil, beaucoup de députés habitués au clientélisme et à la corruption continueront à duper le peuple, et dilapider le peu de ressources allouées aux régions.

Tchadanthropus-tribune

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