Le RNDT-Le réveil, est le parti du 1er ministre Pahimi Padacké d’où a démissionné Mamadou Maïndoh « pour ne pas cautionner l’adoption de la nouvelle Constitution ». Le député tchadien, Mamadou Maïndoh, de la circonscription de Sarh, à l’extrême sud du Tchad, a démissionné, vendredi, de l’Assemblée nationale, aux termes d’une lettre adressée au président de l’institution et dont APA a obtenu copie.

 

Dans la même missive, Maïndoh, greffier de profession, annonce qu’il démissionne du parti, RNDT Le Réveil, qui avait présenté sa candidature au poste de député. « En me référant aux dispositions de l’article 6 de la loi 025 du 31 août 2009 qui stipule que, +tout député qui, en cours de mandat, quitte délibérément la formation politique qui a présenté sa candidature, est réputé avoir démissionné+ je démissionne conséquemment de l’assemblée nationale », écrit Mamadou Maïndoh avant de demander au président de l’assemblée nationale, Haroun Kabadi, d’informer les députés et le Conseil constitutionnel de sa démission. Maïndoh quitte l’Assemblée nationale et le RNDT Le Réveil, formation politique du Premier ministre Pahimi Padacké Albert, au moment où les députés, se passant d’un référendum, s’apprêtent à voter le projet de Constitution de la IVe République. Les députés de l’opposition ont décidé de boycotter les plénières de l’Assemblée nationale durant toute la période des discussions sur le projet de la nouvelle Constitution.

 

La démission du député de Sarh est diversement appréciée sur les réseaux sociaux dont l’accessibilité est restreinte depuis fin mars. Beaucoup d’internautes apprécient l’acte posé par l’ex parlementaire, même s’ils pensent qu’il s’agit d’un coup d’épée dans l’eau.

Ils appellent tous les députés à rejeter le projet de constitution. Maïndoh dénonce une campagne d’humiliation contre sa personne et affirme avoir tous les jours essuyé l’humiliation d’autres membres dudit parti. Pour lui, l’assemblée nationale est inféodée et exécute les instructions du gouvernement par rapport à la modification de la Constitution.

 

Le député soutient ne vouloir pas être complice dans l’adoption de la nouvelle Constitution. Car, déplore-t-il, le travail d’un député tchadien n’est pas digne de foi.

Tchadanthropus-tribune

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