C’est à 16h00 au Centre national de recherches pour le développement, que l’ambassadrice Mme Bintou Malloum a inscrit son entrée dans le cercle des écrivains tchadiens en présentant son autobiographie « le destin d’une pionnière ».

Dans cette oeuvre de 121 pages, elle nous raconte son enfance dans le Tchad profond, son attachement à sa région natale, le Salamat, ses études et son parcours politique et social. Elle mentionne également dans son ouvrage, le rôle de la femme et de la jeunesse dans la société. “Aucun pays au monde n’a réussi son développement sans avoir accordé, à sa jeunesse et aux femmes, la place qu’elles méritent.” souligne l’écrivaine.

Au-delà du récit, Bintou Malloum consacre tout un chapitre à la question de la ponctualité. Elle s’interroge sur les retards qu’accusent les tchadiens à chaque rencontre, dans les réunions, dans l’administration ou dans toutes autres manifestations. Elle se demande si ce comportement relève de la culture ou de l’éducation ? “Nos administrations ouvrent toujours leurs portes avec un retard déplorable. Cependant, les affaires ne se traitent pas à temps. […] Dans les écoles, les universités, les lieux de culte et partout ailleurs, tout commence en retard et se fait lentement. Je me suis donc posé la question de savoir si ce retard ne joue pas sur le développement de notre pays?” écrit l’ambassadrice Bintou Malloum.

L’auteure invite les tchadiens à l’unité pour briser les différences et demande aux jeunes de s’adonner au travail, surtout à l’excellence.

Bintou Malloum est la première élève de l’école nationale d’administration et de la magistrature du Tchad et la première femme à occuper le poste d’ambassadeur. Elle est née le 31 mars 1946 dans le Salamat au Tchad.

Tchadanthropus-tribune avec Tchadinfos

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