La coupure intempestive de l’électricité à N’Djaména, la présence de Baba Ladé en Centrafrique ont constitué les lignes des différents journaux de la semaine. C’est la revue de presse de la semaine.

 

Le général Mahamat Abdoul Kadre Oumar, alias Baba Laddé aurait repris le chemin de la brousse afin de s’opposer à nouveau au régime de N’Djaména. C’est ce que nous apprend nos confrères de l’Observateur. Tantôt, il serait à Bangui, tantôt au Sud du Tchad. De ces zones d’ombres, le parti de Baba Laddé, le FPR (Front Populaire pour le Redressement) dément dans un communiqué que Baba Laddé se trouve dans le Sud du Tchad et n’a jamais pénétré en territoire centrafricain depuis sa dernière sortie de N’Djaména.

 

Sur le même sujet, le 3e œil, Éclairages de titrer à sa Une « Baba Laddé s’allie au groupe Wagner ». Pour ce journal d’investigations, d’informations générales et de débat, les contacts établis avec des acteurs clés ont permis à Baba Laddé de se rapprocher du groupe Wagner réputé pour ses opérations controversées. Selon le journal centrafricain, Corbeaunews, peu après son limogeage au Tchad, Baba Laddé a resurgit dans l’ombre en annonçant son intention de renverser le régime de transition au Tchad. Cependant, son plan intrigant ne repose pas sur ses épaules, car il s’est rapproché du groupe paramilitaire Wagner basé en Centrafrique, dont les opérations seront déployées depuis la République centrafricaine.

 

Trouver de l’électricité à N’Djaména ce temps-ci n’est pas chose aisée. La Société Nationale d’Electricité (SNE), dirigée par le général 3 étoiles, Ramadan Erdebou Dougourou n’arrive plus à alimenter N’Djaména. L’éditorialiste de l’hebdomadaire Le Visionnaire, décrit q’en matière d’énergie, notamment d’électricité, plus rien ne marche à N’Djaména, capitale du Tchad, vitrine de l’Afrique, en ce moment où l’on chante émergence, développement ou refondation. Le Visionnage est revenu sur la promesse du président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno qui a promis tripler la production énergétique à N’Djaména en janvier 2023 et que rien est fait jusque là.

 

Pour l’Eclairages, les hôpitaux ne peuvent pas assurer les soins nécessaires en l’absence d’électricité. Cela met en péril l’avenir du pays et compromet la santé même des citoyens. Pour l’hebdomadaire, cette rupture d’énergie intervient au moment où le recrutement pour l’entrée dans les universités du Tchad se fait en ligne. Comment les nouveaux bacheliers vont se prendre pour leur préinscription lorsque les cybercafés et les menages n’ont pas d’électricité ? S’interroge l’Eclairages

 

Le Tchadanthropus-tribune avec Ndjam post

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