La Convention Tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) informe l’opinion publique nationale et internationale que le camarade Moyadine Mahamat BABOURI membre actif de la CTDDH, détenteur de la carte d’adhésion numéro 401 est victime de coups et blessures volontaires et menaces de mort provenant de Ahmat Mahamat Bachir ministre de la sécurité publique et Bichara Issa Djadallah ministre délégué à la défense. En effet, dans la soirée du jeudi/ 06/2018 après le lâche assassinat de l’expatriée chinoise, Babouri Moyadine en sa qualité de journaliste et défenseur des droits de l’homme s’est rendu sur le lieu du crime.

les Ministres de la Sécurité publique et celui de la défense nationale arrivés également ont commencés à l’interroger sur la raison de sa présence et sans aucune raison, ils ont tout de suite commencé à le séquestrer et à le passer à tabac au vu et au su de tout le monde ; comme si tout cela ne suffisait pas ils ont promis de le faire disparaître S’il n’arrête pas son activisme.
N’ayant pas reçu à le faire abdiquer malgré l’arrestation et les menaces multiformes, les autorités Tchadiennes sont donc résolues à l’éliminer physiquement.
La CTDDH dénonce avec la dernière énergie ces agissements barbares dignes d’un autre âge et qui viennent prouver une fois de plus que le Tchad est un état de non droit, une anarchie dans laquelle la loi de la jungle à droit de cité.

En appuie à la plainte déjà formulée par Babouri, la CTDDH s’apprête à déposer une plainte entre les mains du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ndjamena avec constitution de partie civile contre Ahmat Bachir et Bichara Issa Djadallah.
La CTDDH exige le limogeage et l’arrestation sans délai de ces deux délinquants pour coups et blessures volontaires et menaces de mort infractions prévues et punies par les pertinentes dispositions des articles 310 et 339 de notre code pénal en vigueur.

Par ailleurs, la CTDDH se réserve le droit de saisir la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour que lumière soit faite sur cette affaire.

En fin, la CTDDH reste saisie de la question.
Ndjamena le 27 juin 2018

Mahamat Nour Ibedou

Le secrétaire général

 

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