Le Tchad est foutu. L’instabilité est de retour. Le trésor est vide et vidé, les fonctionnaires ne sont pas payés, l’aventure malienne n’a pas livré les milliards escomptés. IDI est aujourd’hui entrain de mendier partout où il peut soutirer de l’argent. Aucune solution à court terme.


En fait, il y a encore un peu d’argent, mais c’est tout juste suffisant pour préparer l’inévitable guerre qui se dessine, qui s’accélère. Ce qui signifie qu’IDI ne peut se permettre de payer les fonctionnaires avec le peu qu’il a retenu. C’est le fond de caisse de sécurité, pour assurer la fidélité de ses collaborateurs, payer les mercenaires, corrompre les opposants véreux, acheter les services de traitres ou fuir avec si besoin. C’est l’argent pour la guerre mais la guerre c’est d’abord l’argent et non les armes.


Le clash est inévitable mais la guerre contre IDI doit se faire à deux niveaux pour nous assurer de la victoire : au niveau physique et spirituel. Surtout au niveau spirituel car IDI a enterré des recettes sataniques très puissantes dans tout le territoire du Tchad pour s’assurer de la longévité  de son pouvoir. Cela s’est produit lors de son voyage par la route dans tout le territoire tchadien où sous prétexte de faire  personnellement l’état des lieux pour orienter les projets selon les urgences. Lors de ce périple, il a fait des sacrifices et enterrées des recettes maléfiques dans chaque ville qu’il s’est arrêté. L’effet serait que chaque région, chaque groupe ethnique ou culturel, bref l’ensemble du Tchad ne lui contesterait réellement son pouvoir même si quelques personnes venaient dénoncer certains comportements ou se plaindre.


Il faut donc défaire toutes ces recettes maléfiques pour reconnecter le Tchad avec le bon et les vertus, pour éloigner les noirceurs qui endorment les cœurs et les esprits. Ce n’est  qu’après cette espèce de purification que les braves nettoieront physiquement ce qui reste de la trace de passe de cet homme qui a déconstruit le Tchad.


Il faut battre spirituellement IDI avant de le menotter physiquement et libérer les tchadiens.

 

Hamad Guera,

Le rebelle de la dignité et de la justice

hamad.guera@gmail.com 

 

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