Il ne suffit pas d’aller sur une plateforme ayant une crédibilité pour asseoir un tissu de mensonges, et croire que le torchon a convaincu.

Prétendu économiste désabusé par une carrière sombre à la BEAC à Yaoundé, Mandekor est narré par la plupart de ses collègues comme un cadre sans éclat et brillance dans les dossiers traités. Il fut un plomb que ses collègues ont traîné durant tout son passage à la BEAC.

Dans une diatribe infamante, il s’en prend sans distinction aussi bien aux dirigeants de la Beac, aux membres des organes des décisions, aux autorités politiques des états membres qu’à l’intelligence de ses collègues qui ont réalisé des prouesses sans précédent dans la mise en œuvre de l’ambitieux plan de réforme de la Banque centrale. Rien d’étonnant, répondront ceux qui ont eu l’occasion de croiser ce type. Réputé notoirement incompétent, le sieur est bien connu du personnel de la Beac pour les nombreuses sanctions disciplinaires à lui infligées par les gouverneurs précédents, notamment Monsieur Mamalepot, de regrettée mémoire, dont le souvenir semble lui inspirer, sinon de la répugnance, à tout le moins une rancœur tenace qu’illustrent les outrages qu’il profère à l’emporte-pièce dont le côté malicieux revêt un caractère profanateur pour la mémoire de l’illustre disparu.

Avec l’ancienne gouvernance avec Mamalepot, Mandekor avait de la maille à partir jusqu’à l’arrivée du Tchadien Abbas Mahamat Tolli qui lui fut une chandelle d’une année avant sa retraite. C’est finalement en juin 2018, date de son départ à la retraite, que des progrès énormes ont été réalisés par l’équipe dirigeante actuelle de Beac. Le marché des titres publics est en pleine expansion avec un encours de plus de 5000 milliards de financements levés par les États membres. Les instruments de la politique monétaire ont été complètement rénovés et régionalisés. Le boom de la monnaie électronique grâce à l’interopérabilité introduite depuis 2020 est épatant ; plus de 400 milliards de FCFA de transactions sur les plateformes de la BEAC. Ce qui constitue une alternative aux services offerts par les sociétés de transfert, très appréciée des citoyens de la CEMAC. Toutes ces actions relevaient jusqu’en 2018 de ses attributions. S’étendant en fausses excuses, embourbé dans des problèmes personnels avec ses collaborateurs, il n’a jamais pu se montrer à la hauteur de ses missions.

Parti à l’Union africaine pour se relancer diton, les résultats tout le monde la connaît, même déception, même constat. Son lot de consolation fini de la mauvaise des manières. Faut-il rappeler que pour se soustraire des railleries de ses collègues sur ses insuffisances professionnelles, M. Mandekor réussit à faire un pantouflage chez la Commission de lUnion africaine. Très vite son nouvel employeur le démasque et découvre le pot aux roses (compétence à minima, râleur, agitateur, vindicatif), bref un élément perturbateur. La Beac l’a accueilli les bras ouverts lorsqu’il avait été congédié de l’union africaine comme une petite satrape. Comme le veut le dicton, chasser le naturel, il revient au galop ; la malhonnêteté notoire de ce personnage malicieux associée à son incompétence et son incurie totale, reprendra vite le dessus. Tous les dossiers importants confiés à sa direction étaient à l’arrêt total ; il s’agit entre autres du nouveau cadre d’analyse de la politique monétaire, la centrale des incidents des paiements, l’essor du marché des titres publics, le projet de fusion des marchés financiers, et bien d’autres. Des années durant, aucune avancée n’a été enregistrée dans ces dossiers. Il a érigé la zizanie en règle de conduite entre ses collaborateurs, à telle enseigne qu’à son départ à la retraite, ses collaborateurs ont poussé un grand ouf de soulagement.

Pour évoquer la modernisation de la Beac, l’on peut multiplier les cas des innovations introduites récemment par les dirigeants : rationalisation des charges, réorganisation des directions, réglementation des changes, fusion effective des marchés boursiers, apport de liquidité d’urgence aux banques, suivi des programmes économiques des États, passage du référentiel comptable aux normes IFRS, la réforme des statuts et des règlements intérieurs des organes de décision, le renforcement de l’audit, le redressement de manière structurelle du budget de la banque et la certification sans réserve de comptes de la Banque depuis 2017.

Toutes choses que le retraité sénescent, à l’évidence, déconnecté des réalités économiques de la sous-région et du saut qualitatif réalisé par la Beac dans sa modernisation semble ignorer totalement. D’où les réflexions surannées, aux antipodes de la réalité actuelle de l’Institut d’émission commun qu’il émet à profusion. L’ex-chargé de mise en œuvre de la politique monétaire devrait sûrement être en mal d’occupation si bien que 4 années après son départ à la retraite subitement se rappelle-t-il les seules activités qu’il a su faire durant toute sa vie professionnelle – perturbation, médisance, diffamation. Sa hargne fortuite n’épargne ni les morts ni les vivants.

De fait, dans ce brûlot honteux, peut-on ne pas voir en filigrane le désir du retraité décrépit de caricaturer les systèmes politiques dans la sous-région ? À quelles fins ? Bien malin qui saurait répondre à ces questions énigmatiques.

Mondafrique, média reconnu pour ses informations de pointe s’est fait piéger. Ce média aurait pu se rapprocher de la BEAC pour recouper et étayer les sortes d’informations qui lui sont soumises. Mandekor dans sa lyre cherchait plus à régler des comptes que de narrer la vérité. Tout média devrait faire attention.

Correspondance particulière

Tchadanthropus-tribune

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