C’est un cliché minutieusement mis en scène posté sur le compte Twitter de la présidence tchadienne, le 29 mars, qui n’a pas manqué d’alimenter les railleries dans les états-majors africains. Le chef de l’État Idriss Déby y apparaît en treillis militaire, talkie-walkie à la ceinture et fines lunettes dorées posées sur le nez, à Kaïga-Kindjiria, dans la province du lac Tchad, d’où il supervise l’opération « colère de Boma » des Forces armées tchadiennes (FAT) contre la secte djihadiste Boko Haram.

C’est à une dizaine de kilomètres de là, sur la presqu’île marécageuse de Boma, que l’armée tchadienne a essuyé le plus gros revers de son histoire contre le groupe djihadiste avec la perte de 92 hommes, le 23 mars. Mais en vérité les pertes s’élèveraient à plus de 116 hommes.

Depuis plusieurs semaines, les services de sécurité tchadiens observaient un activisme accru de Boko Haram le long du lac Tchad, laissant redouter une attaque.

Piqué au vif, le président tchadien s’est rendu dans la région dès le 25 mars, d’où il a supervisé une première offensive dans la journée du 29 mars. Il s’agit d’un véritable baptême du feu pour le nouveau chef d’état-major général des armées (CEMGA) tchadien Abakar Abdelkérim Daoud, nommé le 30 janvier en remplacement du général Taher Erda.

Le CEMGA doit trancher dans les prochains jours sur le rapatriement ou non du bataillon tchadien en cours de déploiement dans la zone des trois frontières, dans le cadre du G5 Sahel. Si aucune décision officielle n’a encore été arrêtée au niveau de l’état-major des armées, ce déploiement pourrait néanmoins être retardé de quinze jours au minimum.

Les opérations en cours de l’armée tchadienne sont très discrètement appuyées sur le plan logistique par des éléments des forces spéciales françaises.

Depuis 2014, une intense collaboration existe entre la DGSE et les FAT dans la lutte contre Boko Haram.

Tchadanthropus-tribune avec la lettre du Continent

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  • UNE STRATEGIE INTEGREE POUR RESOUDRE DEFINITIVEMENT LA PROBLEMATIQUE : DISSUASION MILITAIRE ET DIALOGUE FRANC ET PERSUASIF CONVAICANT

    Nous suggérons à son Excellence Monsieur le Président de la République du Tchad la mise en place, parlement à « l’Opération Colère de Boma », d’un Conseil inter-Etats d’Actions pour la Sécurité, la Paix et Prospérité durables.

    Cette « task force » doit être coprésider par Excellences Messieurs les Présidents Idriss DEBY ITNO du Tchad et Mahamadou BOUKHARI du Nigeria, en associant tous les Chefs d’Etats des pays d’Afrique pour lesquels le défi à relever est le même.

    L’objectif global consiste de casser définitivement la dynamique de la problématique dans le temps et dans l’espace. Les objectifs spécifiques consistent d’une part la mobilisation et le brassage des Forces Armées de tous les Pays d’Afrique concernés par cette problématique et la mutualisation de tous les moyens nécessaires pour l’intervention et la dissuasion et d’autre part il faut absolument l’ouverture d’un dialogue direct, franc et persuasif convaincant pour finir une fois pour toute avec cette situation sans fin, afin que l’Afrique se consacre entièrement à la mobilisation de ses ressources humaines et naturelles pour la prospérité de l’Afrique.

    En effet, ce dialogue permettra de résoudre définitivement cette calamité à la base. Casser la pérennité de la dynamique est le goulot d’étranglement de cette problématique. Il ne faut pas se contenter des actions et réactions infinies, d’où l’importance capitale aussi d’ouvrir des canaux de dialogue direct.

    Par ailleurs, il faut clairement identifier ceux qui sponsorisent, arment et entrainent les différents groupes qui pullulent, manipulent, exploitent l’inconscient collectif et la misère des populations et commettent les désordres et les monstrueux crimes, afin que justice soit rendue !

    La continuité sans fin de cette cruelle situation nous amène à se poser la légitime question à qui profite le crime pour refuser de ne pas vouloir résoudre intelligemment et définitivement cette problématique à la base afin d’empêcher l’Afrique de s’orienter exclusivement à son développement durable ?

    Une bonne volonté politique intégrée à tous les niveaux, un profond amour pour les Peuples d’Afrique et une fierté Africaine, intégrité et équité relèverons sans nul doute tous les défis pour le décollage de l’Afrique. Une Afrique prospère est du domaine du possible !

    Il faut aussi que les différents dirigeants des pays d’Afrique assument leurs responsabilités dans le sens du devoir et non de l’opportunisme ! Ayons conscience et confiance en nous. Nous avons les talents et les moyens nécessaires et suffisants d’une Afrique pacifiée et prospère !

    Vivement une Afrique pacifiée et prospère !

    Commentaire par GOUVERNANCE le 2 avril 2020 à 4 h 33 min
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