L’armée française met à jour ses approvisionnements, après qu’Emmanuel Macron a annoncé en juin dernier la fin de l’opération Barkhane d’ici à 2022. La nouvelle force européenne Takuba met aussi en place ses réseaux logistiques.

Avec la fin annoncée de l’opération Barkhane d’ici début 2022, différents groupes envisagent d’ores et déjà de se porter candidats pour décrocher de nouveaux contrats d’affrètement auprès de l’armée française dans le cadre du redéploiement de ses troupes au Sahel, ainsi que pour la lente mise en place de la force européenne Takuba, qui regroupe les forces spéciales européennes sous le commandement français.

En avril, le groupe Daher avait déjà envisagé de disputer un contrat à Bolloré (AI du 08/04/21), mais l’appel d’offres n’avait jamais été lancé, du fait du retrait de Barkhane annoncé deux mois plus tard.

Le géant allemand DHL, son compatriote Kuehne+Nagel, ou encore le français Geodis sont en train de muscler leurs offres pour le ministère français des armées et Takuba. L’agence de prestation de services et d’achats de l’OTAN, la NATO Support and Procurement Agency (NSPA), a déjà décroché en juin un contrat d’approvisionnement de denrées de matières premières, de matériel, de maintenance et de transport pour les camps de Ménaka et Gao au Mali.

Ces groupes font eux aussi concurrence à Bolloré, principal prestataire de l’armée française, qui a notamment été fragilisé ces derniers mois par des problèmes avec l’un de ses sous-traitants dans la région.

Tchadanthropus-tribune avec la Lettre du Continent

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