La communication, encore la communication. Assez souvent elle vous revient en pleine figure comme à effet boomerang. Il y a 48 heures, un communiqué signé de personne utilisant le nom et photo de l’ancien sous-préfet démissionnaire de Yébibou, affirme que le comité d’auto défense de Miski et le comité populaire des Toubous n’en font qu’un. Que dorénavant, le monde de la presse et nos compatriotes devrait retenir le comité populaire des Toubous !

Joint par nos sources, toutes les personnes officiellement désignées à communiquer sur l’auto défense de la population qui s’oppose aux forces de Déby renient cela, et qualifient ce communiqué de tentative de discrédits sur la portée de la lutte de la population sur place. Nonobstant l’aspect lyrique, si le communiqué est entériné il enlèverait l’aspect national pour lequel ceux des fils de la région voudraient lui donner plus tard. Qu’on ne le veuille où pas, nos frères Toubous s’en trouvent divisés en trois camps, l’un auprès de Déby faisant tout pour servir ce qu’ils appellent la légalité, l’autre au sein de la diaspora qui tentent aussi de venir en aide à la population sur place, mais à son sein plusieurs agents du régime Déby font de la diversion, et la dernière entité qui est plus légitime est celle de la population à Miski qui affronte le régime arme à la main. Dans ce triptyque de groupe, il faut faire attention à la communication en désignant pour la population un porte-parole unique en qui se référer pour toute information mal feutrée, pour le crédit de la restitution des événements et pour la vraie information. Il est normal que le régime discrédite son adversité, cela est de bonne guerre. C’est au comité d’auto défense de dégager une intelligence capable de désavouer ses détracteurs.

Tchadanthropus-tribune

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