Le trader géant de matières premières Glencore, devenu un acteur de la production pétrolière en rachetant en 2013 le groupe canadien Caracal Energy (ex-Griffiths Energy), fait machine arrière. Selon nos sources, Glencore aurait récemment approché des conseils pour l’aider à se séparer de ses permis tchadiens situés dans le sud du bassin de Doba.

Ces derniers produisent depuis plusieurs années via les gisements de Mangara et Badila. En dehors de Caracal Energy, Glencore a permis au gouvernement du Tchad de lever 1,45 milliard $ en 2014 pour le rachat des 25% de Chevron sur les gisements de Doba opérés par ExxonMobil. Le trader est également l’un des partenaires privilégiés de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) pour la vente de sa part du brut. Le Tchad n’est pas le seul pays où Glencore semble se désengager. Comme nous l’avions annoncé, le mastodonte des matières premières a cédé le mois dernier le statut d’opérateur et la moitié de ses 75% sur le bloc camerounais de Bolongo au franco-britannique Perenco (AEI nº833). A la fin 2018, il avait également vendu 75 de ses 90% sur le bloc gazier de Matanda à la filiale de la junior britannique Victoria Oil & GasGaz du Cameroun et les 15% restants à Afex Global. Cette dernière séquence faisait suite à un premier désengagement au Cameroun datant de 2015 sur Tilapia (Noble Energy) sur lequel il avait abandonné ses 23%. 

Tchadanthropus-tribune avec la Lettre du Continent

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