Qui a voulu enlever François Bozizé ?

La question reste posée, mais il se trouve qu’à N’Djamena, il s’est passé une drôle d’histoire de fouille dans la villa où l’ex-président centrafricain est hébergé.

Selon nos sources, les autorités tchadiennes avaient posté quelques éléments de sécurité, dont deux, devant la devanture de la villa de François Bozizé à N’Djamena.

Arguant un motif de fouilles, deux véhicules avec des hommes armés arrivent dans l’après-midi pour faire comprendre aux éléments en faction au domicile de Bozizé qu’ils sont venus pour un contrôle de fouilles, et décident de ramasser même les armes des éléments en faction, laissant ces éléments sans moyen de défense. Il a fallu une réaction évidente des milieux sécuritaires à N’Djamena pour rétablir la sécurité de Bozizé dans ses moyens de défense et déjouer l’opération.

Dans l’intervalle, les services de l’ANS auraient capté des communications suspectes, ciblant l’ex-président centrafricain. De qui s’agit-il ?

Toutefois, selon les traçabilités émises, les 1ers éléments concernés se trouvent être des Tchadiens commandités par une officine qui relaye ses activités à l’intérieur du pays dont certains membres sont proches du pouvoir.

Y’a-t-il du Wagner derrière cette opération ? personne ne sait, mais il est clair que les communications captées par les services surplace indiquent très clairement la complicité de certains de nos compatriotes qui se passent d’intouchables. Un réseau bien huilé qui travaille à la déstabilisation du CMT, et vise à discréditer le pouvoir de Mahamat Idriss Déby, le président de la transition et ses chefs de la Sécurité qui sont Baba Laddé des RG et Kogri Ahmed de l’ANS. Imaginons un peu si François Bozizé est enlevé et porté disparu ? Que dira l’opinion sur l’aspect sécuritaire du pays ? C’est Kogri et Baba Laddé qui seront dans la machine à laver, et automatiquement débarquer de leurs postes.

D’après les mêmes sources, ce réseau identifié serait un groupe d’homme politique et militaire dont le pouvoir dirigé par Mahamat Idriss Déby ne répond pas à leur ambition. Parmi eux, il y a aussi ceux qui ne veulent pas parler de dialogue inclusif avec les autres tchadiens pour faire la réconciliation et la paix.

Tchadanthropus-tribune

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