Face à l’insouciance du respect de la procédure légale évoquée par les populations de Fitri, le calendrier maléfique du Gouverneur de la Région de Ati, Alio Adoum Abdoulaye d’installer les chefs de canton contestés, la raison a pris le dessus. La population venue de N’djamena pour l’installation de ce chef contesté en l’occurrence Hassan Gabat a frôlé de justesse un lynchage n’eut-été la poudre d’escampette malgré la présence des forces de l’ordre. Arrivée la veille à Rignégné, juste après l’installation des matériels de sonorisation destinés à l’animation, ce sont les femmes de la localité qui s’en ont prises à la délégation les poussant à plier bagage pour rejoindre le domicile de Gabat.

Une autre tentative a été entreprise le lendemain, jour de l’installation, c’est-à-dire ce jour mercredi 11 juillet 2018. C’est en ce moment que l’hostilité a pris une ampleur au point où la délégation a pris la poudre d’escampette pour rallier la brousse, aux environs d’une dizaine de la localité.

Notons par ailleurs que toutes les autorités traditionnelles voisines de la localité invitées à prendre part à la circonstance de l’événement ont daigné répondre, et ont brillé par leur absence, hors mis le chef de canton Charfadine de Modogo. Face à cette humiliation, l’on peut se poser encore la question de la légitimité de ce Chef qui ne peut regarder en face ses sujets.

En outre, une autre source indique qu’elle est constituée en partie civile et s’apprête à porter plainte contre Hassan Gabat pour assassinat.

Tchadanthropus-tribune

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