Les Conseillers nationaux ont adopté, ce mardi 24 octobre, le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°012/PT/2023, portant modification de la loi n°006/PR/2015, relative à la création de l’Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique (Ansice).

 

Au terme de la Loi n°006/PR/2015, l’Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique (Ansice) était placée sous tutelle de la primature, puis détachée pour être rattachée à la Présidence de la République par l’Ordonnance n°002/PR/2019, portant modification de la Loi n°006/PR/2015. Du constat de la Commission communication, télécommunication et économie numérique du Conseil National de Transition (CNT), la position de l’Ansice ne lui permet pas d’accomplir pleinement et efficacement ses missions, puisque la Présidence est une institution de coordination de l’action gouvernementale et non de mise en œuvre.

 

Pour justifier cette position devant les Conseillers nationaux, Mahamat Charfadine Margui, le ministre de la Sécurité publique, fait savoir que dissocier la cybersécurité de la sécurité publique serait préjudiciable au système de sécurité nationale. “L’objectif premier est de faire de la cybersécurité un enjeu stratégique de sécurité publique en exigeant un contrôle accru dans le cyberespace. D’où l’intérêt du rattachement de l’Ansice au département chargé de la sécurité”, a-t-il défendu.

 

Face aux critiques acerbes contre l’Ansice, le chef du département de la sécurité publique a indiqué prendre acte des critiques, manquements, observations et tout autre constat et rassure les conseillers nationaux, qu’il mettra tout en œuvre et travaillera sans relâche pour rendre effectif le mécanisme de la cybersécurité au Tchad pour lutter efficacement contre toute atteinte à l’État ou même aux individus et que cette “nouvelle loi ne soit une loi d’arnaque sur les paisibles citoyens”.

Le Tchadanthropus-tribune avec Tchad info

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