Il y a des irresponsables qui attisent les conflits intercommunautaires au Tchad. L’irresponsabilité émane des petites personnes qui aiment s’identifier à travers leurs communautés au lieu de parler du vivre ensemble, de sensibiliser nos différentes entités à la république. Ce qui s’est passé au Darfour ne peut être appliqué au Tchad. Depuis plusieurs années, nos parents ont vécu les uns avec les autres, certains d’entre eux se sont mariés aux diverses cultures qui enrichissent l’arbre Tchad. Il ne faut pas croire aux sirènes communautaires qui divisent les gens pour des intérêts néants. Il y a des conflits du genre agriculteurs et éleveurs, paysans et autochtones, la nature est ainsi faite. Mais vouloir la colorier aux aspects des communautés ou des religions relèvent de l’ignorance et du déni de civilisation. Tous ceux qui végètent à travers les réseaux sociaux sont des espèces négatives à l’essor de notre pays. “ Vous trouvez un analphabète semi-lettré qui croit penser que son ethnie et la meilleure que les autres “. Un baratin propre aux séniles, qui ne savent pas émerger seul en tant qu’une entité intelligente, impropre à la pensée de l’essor. La barricade de groupe est comme le fugitif qui ne voit le soleil qu’à ses pieds. Depuis fort longtemps, les tchadiens se sont illustrés par leurs intelligences que par l’aspect communautaire. Depuis 1990, le Tchad est divisé en plusieurs secteurs et régions pour cultiver ces germes. Même les grands groupes ethniques ont été segmentés pour y faire ressortir des syllabes fragmentées. Identifions-nous comme une nation forte de ses unions, de son métissage et de son amour aux prochains. Les Tchadiens de l’intérieur et ceux de la diaspora doivent montrer ce chemin et s’opposer aux sirènes négatives des désunions. Sara, Goranes, Kanembou, Kotoko, Baguirmi, Banana, Moundang, Arabes, Toupouri, Zaghawa, Boulala, Hadjaraï, Tama, Ouaddaï ou autres groupes ethniques, érigez vous en société de culture et civilisation, mais non en des groupes identitaires fratricides. N’oubliez pas qu’on est tous de passage sur cette terre.

Tchadanthropus-tribune

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  • Le seul problème du pays est l’inégalité sociale, l’injustice et l’analphabetisme. Les conflits que vous citez ne sont que le reflet de complexe de supériorité. Or ce complexe, encouragé par les administrations locales, coutumières et réligieuses, ne sont pas indexés et luttés vivement par les corps publics et judiciaires.
    Cependant, la pauvreté joue pleinement sont rôle dans cette bassaisse. Finalement ce sont les riches à l’origine de ces maux. Il suffit que tous les tchadiens ayant de moyens investissent dans le commerce, l’industrie, l’habitat, la communication et microfinance, et vous verrez qu’on n’écoutera ce mot conflit que dans l’histoire. Quand on a rien à faire on nourrit le mal, et, le bien n’existe pas.
    TOUT CELUH QUI ENTREPREND UN SERVICE (construction, transport, marketing, production et transformation agricole et animale, alimentation et distribution d’eau et d’électricité, etc.) FAIT CROIX AUX CONFLITS. Car celui qui a une assurance ne prend pas de risque à nourrir le mal.

    Commentaire par Sago Prosper le 27 juillet 2018 à 17 h 49 min
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