Comment peut-on nommer une personne reconnue pour avoir volé du matériel informatique et ayant été reconnu pour les faits. Il n’y a qu’au Tchad avec l’actuel régime MPS que nous voyons ces genres de faits.

En effet, selon des sources concordantes, il ya deux ans, un certain Mahamat Tchalé informaticien de son état, avait volé du matériel informatique de connexion de l’Agence tchadienne de presse. Ce délit lui a valu d’être gardé pendant deux nuits au commissariat de police. Son forfait acté, plus tard il a été remis à la disposition du ministère de la Communication. 2 ans après, le revoilà nommé par décret à l’ATPE comme sous-directeur. La rumeur à N’Djamena laisse entendre que c’est grâce à sa grande sœur sœur Banata Tchalé, directrice de cabinet d’Idriss Déby Itno qui l’a imposé au ministre de la Communication. Où est le devoir d’éthique et de moral qui fut une des valeurs de l’administration tchadienne ? À l’image de cet exemple, les Tchadiens observeront qu’on peut trouver à tous les étages de l’administration publique ou privée ces genres de faits qui sont devenus ordinaires avec le régime MPS. Idriss Déby seul, même s’il en porte la responsabilité pénale ne peut rien voir s’il est souvent grugé par des collaborateurs clientélistes et affairistes. Tous ils seront responsables devant les Tchadiens au moment venu.

Dans le même exemple des nominations non orthodoxes, Ladjal Calixte, ancien rédacteur en chef de l’ATPE qui a été envoyé en reportage en 2013 à Pala pour l’inauguration de la cimenterie de Baoré, n’a jamais réalisé son reportage ni regagné son poste. Il est aussi présentement nommé sous-directeur des nouvelles à l’ATPE au détriment de ceux qui se tuent depuis des années dans cette même boite.

Abdoulaye Ngardiguina profitant de son poste de directeur général de la communication à la Présidence fait également place à sa concubine Mariel Guehile en la casant au poste de sous-directrice de programme de la radio nationale. De quelle formation dispose-t-elle ? Ah le copinage quand tu nous tiens. Comment comprendre que la direction technique de la radio nationale soit confiée à un infographe ? Ou simplement parce qu’il est tout simplement le parent de Oumar Yaya ? Suivez notre regard.

Tout cela fait expliquer que les Tchadiens même méritants, s’ils n’ont pas un parent haut placé doivent cirer les bancs publics. Pour ceux qui n’ont pas de parents dans la haute sphère de l’État comment feront-ils pour bénéficier d’un appui ? Ils n’ont que leurs yeux pour pleurer. Ainsi va le Tchad de népotisme et clientélisme.

Pire, dans la liste de ces nominations, une chose frappe notre esprit. Comment peut-on rétrograder une directrice générale adjointe de l’ATPE depuis octobre 2017, pour la renommer simple directrice de service ? Où est l’échelle de carrière ? Que fait-on des dogmes hiérarchiques ?

Bintou Kachallah a été nommée le 30 avril dernier directrice d’Édition dans la même boite où elle était directrice générale adjointe. Tout logiquement, cette dame (Bintou kachallah) considère cette nouvelle nomination comme une insulte à sa carrière et elle a déposé le lendemain sa démission au ministre de la Communication. Selon nos sources, le ministère en question a pris acte de cette démission.

Notre pays ne pourra jamais se faire respecter si de tels actes perdurent. Il a été observé plusieurs fois que des responsables avaient accepté d’être rétrogradés d’un poste de responsabilité vers un département de service dans la même boite. Cette manière de casser les cadres constitue une perte colossale pour l’administration de notre pays. Cela demeure aussi comme un frein à la gestion de carrière des cadres compétents et reconnus.

Tchadanthropus-tribune

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