La Direction de Regards d’Africains de France informe l’opinion tchadienne et étrangère qu’en dates du 17/11/2017 ; 20/11/2017 et 27/11/27, le Directeur de Publication Moussa Yowanga et le correspondant spécial à Strasbourg Tahirou Hissein Dagga ont fait l’objet des injures, de mises en garde, d’intimidations et surtout de menaces de mort à répétition par  trois individus nommés respectivement Bodou, Erda et Hassan.G après la parution dans notre journal en ligne des articles titrés:« Tchad:Lettre ouverte adressée à l’intention du ministre tchadien de l’Enseignement supérieur » ; « Tchad :Aveu d’impuissance d’un président aux abois » ; « Tchad : Un Tchadien se dit contre la somalisation et la qatarisation de son pays ».

Cette catégorie de personnes hostile au travail de journalistes qui agit manifestement pour le compte du pouvoir en place, fait tout pour semer la terreur dont le but est d’entraver le bon exercice du métier du journalisme. Plusieurs fois, le Directeur de publication a également été victimes des insultes de menaces de morts via des appels anonymes. Par ailleurs, nos correspondants spéciaux Nadjikimo Benoudjita et Eric Topona ont été victimes d’insultes début novembre de la part d’un haut cadre du ministère de la santé publique du Tchad, qui réagissait à un article de notre correspondant Nadjikimo Benoudjita. Depuis quelque temps, la Direction du journal constate avec amertume l’acharnement intolérable du gouvernement Tchadien contre les professionnels des médias. Malgré la libération récente du Directeur de publication du journal Le Visionnaire et celui de Abba Garde, le cas du journaliste et activiste Tagedine Mahamat Babouri Mahadine injustement détenu et torturé permet de se rendre compte à quel point c’est impitoyable régime est capable d’user de tous les moyens pour faire taire les journalistes d’où qu’ils se trouvent.

 De ce qui précède, la Direction de Regards d’Africains de France rappelle que la liberté de la presse est un principe garanti par la Constitution tchadienne. Ces menaces et intimidations ne sauraient nous dévier de notre mission qui est d’informer nos lecteurs en toute impartialité. Nous appelons les personnes derrière ces actes à cesser de harceler nos journalistes. Par la même occasion, nous prenons à témoin les autorités et le public sur les graves conséquences qui pourraient advenir à la suite de ces menaces. Aussi, nous exigeons la libération inconditionnelle de notre confrère Tagedine Mahamat Babouri Mahadine et tous les autres encore emprisonnés. La Direction du journal encourage le Bureau Afrique de Reporters sans frontières (RSF) de persévérer dans leurs démarches en vue de convaincre les autorités tchadiennes de les libérer.

La Direction

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