Si je m’adresse aujourd’hui à vous c’est parce que l’heure est suffisamment grave. C’est indescriptible ce que nous vivons aujourd’hui, mais dans des moments difficiles comme ce le cas aujourd’hui, nous devons être capable de puiser dans nos mœurs, et notre coutume des valeurs qui peuvent mieux nous rassembler, nous unir pour aller vers la paix. Je condamne avec la dernière énergie ce qui se passe actuellement.

Mon cœur saigne ! Je m’adresse à vous tous, pas parce que je suis plus légitime que les autres, simplement parce que je suis votre fils, je partage avec vous cette lourde peine dont je ne saurais qualifier, jamais nous n’avons connu cela dans l’histoire de notre Canton. C’est aussi le lieu de questionner l’efficacité de l’administration départementale, qui devrait être la première structure étatique à pouvoir anticiper ce drame. C’est un conflit qui pouvait être évitable entre des populations qui se connaissent depuis des décennies.

Ne cherchons pas à juger, surtout pas car ce n’est pas l’urgence. L’urgence actuellement pour nous c’est d’arrêter d’abord et vite ce comportement inhumain, cette violence, qui nous fait tant de mal aujourd’hui. Je n’ai pas de pouvoir magique pour arrêter ce qui se passe actuellement. Le plus important pour nous c’est d’aller à l’essentiel, c’est-à-dire les voies et moyens qui peuvent nous permettre de ramener le calme et la sérénité. J’en appelle donc au calme et à la retenue.

Chers Hommes politiques de la région, de grâce, avec tout le respect que je vous dois, je vous supplie et vous demande de ne pas politiser cette affaire, car ce sont des vies humaines qui sont en jeux. Ne perdons pas le temps, N’aggravons pas les tueries à travers nos jugements, mais allons à la paix, car c’est l’unique alternative crédible et meilleure pour nous tous.

Aucun Tchadien, qu’il soit du Parti au pouvoir ou de l’opposition, ne peut être fier de son pays en regardant de tels spectacles. Je suis au regret ce soir. N’attendons pas que d’autres fassent des sacrifices pour la PAIX et la grandeur de votre pays, faites-le vous-même. Chacun de nous, petit comme grand doit faire sa part pour que la somme de nos efforts conjugués nous conduise vers un avenir meilleur. J’appelle donc à une intervention juste et crédible des Forces de défense et de sécurité, sinon ça risque d’envenimer la situation.

C’est aussi le moment d’interpeller nos plus hautes autorités pour qu’ils font de la résolution du problème agriculteurs/éleveurs la priorité des priorités, car ce qui se passe actuellement dans la Kabbia n’est pas souhaitable à une autre communauté. Je profite aussi pour demander en tant que citoyen que le Président de la République puisse faire une descente sur place, pour rehausser le moral et calmer la situation, car il est le garant de notre Stabilité.

L’urgence aujourd’hui c’est de restaurer la crédibilité de notre justice. La justice est la dernière digue d’un État, lorsqu’elle s’écroule, c’est le néant qui s’installe. Dans un pays normal, au-delà des condamnations de principe, regrets, etc. des têtes doivent tomber. À vous tous, Quand la case de son voisin brûle, il faut vite se presser pour l’éteindre car la paix dans sa maison commence par la paix chez son voisin. Asseyons-nous et discutons, je vous en prie, asseyons-nous et discutons. Si par le passé nous avons vécu ensemble, nous pouvons encore revivre ensemble. J’ai une pensée pieuse ce soir pour toutes les victimes et prompt rétablissement aux blessés.

Conflit agriculteurs/ éleveurs dans le Mayo Kebbi Est. Frères et sœurs du Tchad et plus particulièrement ceux de la kabbia. Si je m’adresse aujourd’hui à vous c’est parce que l’heure est suffisamment grave. C’est indescriptible ce que nous vivons aujourd’hui, mais dans des moments difficiles comme c’est le cas aujourd’hui, nous devons être capable de puiser dans nos mœurs, et notre coutume des valeurs qui peuvent mieux nous rassembler, nous unir pour aller vers la paix. Je condamne avec la dernière énergie ce qui se passe actuellement. Mon cœur saigne ! Je m’adresse à vous tous, pas parce que je suis plus légitime que les autres, simplement parce que je suis votre fils, je partage avec vous cette lourde peine dont je ne saurais qualifier, jamais nous n’avons connu cela dans l’histoire de notre Canton.

C’est aussi le lieu de questionner l’efficacité de l’administration départementale, qui devrait être la première structure étatique à pouvoir anticiper ce drame. C’est un conflit qui pouvait être évitable entre des populations qui se connaissent depuis des décennies. Ne cherchons pas à juger, surtout pas car ce n’est pas l’urgence. L’urgence actuellement pour nous c’est d’arrêter d’abord et vite ce comportement inhumain, cette violence, qui nous fait tant de mal aujourd’hui. Je n’ai pas de pouvoir magique pour arrêter ce qui se passe actuellement. Le plus important pour nous c’est d’aller à l’essentiel, c’est-à-dire les voies et moyens qui peuvent nous permettre de ramener le calme et la sérénité. J’en appelle donc au calme et à la retenue. Chers Hommes politiques de la région, de grâce, avec tout le respect que je vous dois, je vous supplie et vous demande de ne pas politiser cette affaire, car ce sont des vies humaines qui sont en jeux.

Ne perdons pas le temps, N’aggravons pas les tueries à travers nos jugements, mais allons à la paix, car c’est l’unique alternative crédible et meilleure pour nous tous. Aucun Tchadien, qu’il soit du Parti au pouvoir ou de l’opposition, ne peut être fier de son pays en regardant de tels spectacles. Je suis au regret ce soir. N’attendons pas que d’autres fassent des sacrifices pour la PAIX et la grandeur de notre pays, faisons-le nous-même. Chacun de nous, petit comme grand doit faire sa part pour que la somme de nos efforts conjugués nous conduise vers un avenir meilleur. J’appelle donc à une intervention juste et crédible des Forces de défense et de sécurité, sinon ça risque d’envenimer la situation. C’est aussi le moment d’interpeller nos plus hautes autorités pour qu’ils puissent faire de la résolution du problème agriculteurs/éleveurs la priorité des priorités, car ce qui se passe actuellement dans la Kabbia n’est pas souhaitable à une autre communauté.

Je profite aussi pour demander en tant que citoyen que le Président de la République puisse faire une descente sur place, pour rehausser le moral et calmer la situation, car il est le garant de notre Stabilité. L’urgence aujourd’hui c’est de restaurer la crédibilité de notre justice. La justice est la dernière digue d’un État, lorsqu’elle s’écroule, c’est le néant qui s’installe. Dans un pays normal, au-delà des condamnations de principe, regrets, etc. des têtes doivent tomber. À vous tous, quand la case de son voisin brûle, il faut vite se presser pour l’éteindre car la paix dans sa maison commence par la paix chez son voisin. Asseyons-nous et discutons, je vous en prie, asseyons-nous et discutons. Si par le passé nous avons vécu ensemble, nous pouvons encore revivre ensemble. J’ai une pensée pieuse ce soir pour toutes les victimes et prompt rétablissement aux blessés.

Hisguima Dassidi Crépin

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