Le conflit survenu la semaine dernière dans le département de la KABBIA province du MAYO KEBBI continue de susciter des réactions. Plusieurs organisations politiques et celles de la société civile affirment que le gouvernement d’Idriss Déby a démissionné dans le règlement de ces conflits.

L’URD/PSD constate quant à lui que l’état de droit a reculé et seule la loi du plus fort s’impose.

Le PRET, un parti pour le rassemblement et l’équité au Tchad affirme dans un communiqué de presse avoir constaté que la priorité des gouvernants se trouve ailleurs que dans la prévention des conflits Éleveurs –Agriculteurs, qui font plus des victimes du côté autochtone.

Face à cette situation, le PRET interpelle le gouvernement pour son investissement personnel dans le règlement judiciaire de ces conflits permanents afin de faire école et dissuader d’éventuels criminels. Aussi, le PRET exige l’implication des pouvoirs publics au plus haut niveau afin de prévoir des mécanismes avec l’implication des autorités traditionnelles locales pour le règlement dès la naissance de ces litiges avant leur évolution.

L’URD/PSD, dans son communiqué de presse signé par la Députée Achta Selgué Aguidi qui est la vice-présidente de cette formation, fustige aussi le gouvernement dans sa lenteur face au conflit.

Le parti union pour la démocratie et la république – parti social-démocrate dit constater qu’au regard de ce qui se passe, tout porte à croire que l’État de droit ne cesse dangereusement de reculer au Tchad, et que seule la loi du plus fort s’impose.

Les formations politiques dénoncent ce qu’elles qualifient de tuerie gratuite des populations laborieuses, et condamnent les comportements des autorités administratives et militaires qui sont de nature à faire replonger le pays dans une situation chaotique.

Tchadanthropus-tribune

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