Rappelons qu’en ce mois de décembre, dans la province du Mayo Kebbi Est, ce sont une vingtaine de citoyens qui ont trouvé la mort dans des affrontements opposant des éleveurs de bétail aux cultivateurs.
 
Dans le Ouaddaï, l’incident survenu il y a une semaine à Doul Barid a fait également plusieurs victimes civiles.
Au Batha Est, ce sont deux communautés qui se sont battues à cause des revendications sur l’appartenance des terres occasionnant ainsi plus qu’une vingtaine de morts et des blessés, dont 4 femmes.
Plusieurs responsables politiques affirment à propos de ces recrudescences de conflits communautaires dont Mahamat Gocké, qui est le président national du parti convention nationale pour l’alternance démocratique (CNAD) demande à l’État de prendre ses responsabilités.
 
Mr Saleh Kebzabo de l’UNDR évoque ces conflits avec tristesse et porte l’index sur le gouvernement d’Idriss Déby qui ne fait rien pour prévenir les conflits.
 
Mr Mahamat Ahmad Alhabbo du PLD lui emboite le pas et argumente dans le même sens.
 
La société civile n’est pas du reste et accuse le gouvernement d’Idriss Déby de ne pas prendre ce problème au sérieux. Ce gouvernement fait de grandes annonces, mais travaille au ralenti quand il faut prévenir ces conflits. Pire, ce gouvernement participe à diviser les Tchadiens sur des répartitions de cantonnât, et l’attribution des postes de responsabilités privilégiant une communauté sur une autre dans une même région.
 
Tous sont convaincus que les hautes autorités ont l’obligation de mettre de l’ordre pour éviter ces conflits dont les solutions sont connues de tous.
 
L’État et son administration sont les seuls responsables du vivre ensemble de la population sur l’ensemble du territoire.
 

Tchadanthropus-tribune

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