Selon ces citoyens, tous les services publics comme privés ne sont pas épargnés par la corruption. Dans les hôpitaux, à la justice, aux divers services de l’État, la corruption s’est installée en termes de gouvernance.

Dans les hôpitaux, malgré les subventions de l’État, pour qu’un malade soit pris en charge, il faut que la personne débourse un moyen de corruption auprès du corps médical avant qu’il ne soit pris en charge.

À la justice, les juges procèdent de la même manière. Pour gagner un procès, il faut montrer patte blanche ou mouiller la barbe ou encore donner ce qu’on appelle localement « Hagal Goro ».

Ce qui est grave c’est la corruption au sein de l’administration, où s’il faut qu’un certain dossier avance il faut débourser quelque chose, sinon on vous fait trainer votre dossier à longueur des mois. Police, gendarme, douane, lors d’un contrôle il faut mouiller la barbe pour passer.

Rappelons que c’est le 31 octobre 2003 que l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies a adopté la convention des Nations Unies contre la corruption. La journée internationale de lutte contre la corruption vise à sensibiliser le public au rôle de la convention des Nations Unies sur l’importance de protéger les institutions de toute tentative de collusion et de corruption.

Tchadanthropus-tribune

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