Ce soir je partage la peine et la tristesse du peuple ivoirien, de mes amis et frères dans ce pays. Le frère et ami Ahmed Bakayoko n’est plu.

Je l’ai connu à Abidjan par deux fois grâce à mon frère et ami Mamadou Touré. Ce voyage au cœur du pouvoir ivoirien avec mes camarades de la promotion Sciences Po Paris. Les échanges sur le panafricanisme et le futur de l’Afrique de demain nous ont amenés à nous revoir à chaque fois qu’il est sur Paris. Je me rappelle hélas le partage des tables et des échanges jusqu’à tard dans la nuit post-Covid-19. 

La vie nous surprend toujours au moment où on ne l’attend pas. Je perds en Ahmed l’ami, le haut fonctionnaire et une pièce du puzzle du réseau construit de longue haleine avec d’autres camarades.

Mes condoléances s’adressent d’abord à sa famille, à sa femme et ses enfants, proches et connaissances, à mon ami Mamadou Touré et toute la Côte d’Ivoire.

Que la terre lui soit légère, et que Dieu le comble de sa miséricorde et lui ouvre les portes du paradis céleste.

« À Dieu nous sommes et c’est vers lui seul que nous revenons »

Assileck Halata Mahamat

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