13 mai 2019 #TCHAD #Coton #Olam – Urgence : « Introduction sauvage des semences de coton non autorisées au Tchad par Olam.
Nous portons à la connaissance de l’opinion Nationale, de la situation très grave pour l’agriculture tchadienne en générale et la filière coton en particulier. En effet, les responsables d’olam après avoir arrêté l’huilerie, et vendu les graines qui servent à produire l’huile et tourteaux (pour les bétails) , ces derniers ont importé 8000 tonnes des semences de Cameroun, autres (IRMA Q302) que celles qui sont utilisées au Tchad sans autorisation des autorités en charge de l’agriculture ,ni se conformer à la réglementation, en vigueur .
Faut il le rappeler, l’importation des semences obéit a un protocole stricte, les réglementations sur l’importation sont établies pour essayer de protéger un pays contre l’introduction d’organismes nuisibles ( Toute espèce, souche ou biotype de végétal, d’animal ou d’agent pathogène nuisible pour les végétaux ou produits végétaux qui pourraient se trouver dans les semences importées. Lors de l’importation de végétaux (dont la semence dans le sens le plus large du terme) et produits végétaux, il est capital de réduire au minimum le risque d’introduction des organismes nuisibles particulièrement dangereux (organismes de quarantaine). Pour ce faire, l’Etat veillera à ce que toute importation de semences se fasse dans le respect des principes et des normes de la convention internationale sur la protection des végétaux et de la réglementation nationale en la matière. De plus le Tchad dispose d’une Loi relative aux semences et plants d’origine végétaux (la loi 16 du 15 novembre 2016). A l’instar d’autres pays au monde, la loi 16 relatives aux semences et plants d’origines végétaux encadre strictement l’introduction des semences dans notre pays afin d’exclure tout risque pour l’alimentation des hommes et des animaux et de garantir la santé, la qualité des récoltes et la protection de l’environnement.
Or les responsables d’Olam, ont foulés cette loi, en introduisant des nouvelles variétés de semences sans un avis préalable du ministre en charge de l’agriculture. En outre les responsables D’olam nargue, le ministère en charge de l’agriculture qui a demandé de mettre en quarantaine les semences importées, jusqu’à l’application strict du protocole définit par la loi 16 (ce qui prendra minimum 2 à 3 ans) lors d’une réunion qui s’est tenue le 08 mai 2019 au ministère du commerce, dont l’ordre du jour est la question des semences introduites sans une autorisation. Aussitôt après la réunion, le DG d’olam a instruit tous les chefs des zones de distribuer rapidement les semences importées aux cotonculteurs.
De toute manière les risques encourus à travers cette opération sont très graves que ça soit sur le plan santé, environnement et même la qualité du coton que nous aurons à l’avenir alors qu’il est un secret pour personne que le Tchad notre Pays produit la meilleur qualité du coton et ceci est reconnu de tous.
L’histoire des effets dévastateurs provoqués par l’introduction d’organismes de quarantaine est longue, de la cochenille du manioc en Afrique de l’Ouest au grand capucin en République-Unie de Tanzanie. Ces maladies ont résistés pendant des décennies et jusqu’à nos jours on n’a pas pu les éradiquer.
Les semences peuvent introduire des organismes de quarantaine dans un nouvel environnement où il n’existe pas d’ennemis naturels. Pratiquement tous les pays dans le monde disposent de réglementations, élaborées sur une base scientifique, sur l’importation et l’exportation des semences et des autres matériels de propagation, et dans le cadre de la Convention internationale pour la protection des végétaux.
Au Tchad sommes nous conscients de ces risques ? A quoi servent nos lois si nous ne les appliquons pas ?
il s’agit ici d’une question de notre souveraineté qui est bafoué par Olam, aucun pays au monde n’accepte qu’on y importe de telle quantité des semences de manière « sauvage » dans son territoire.
Nous en appelons à l’implication personnelle de son Excellence Monsieur le président de la république pour l’application stricte de la Loi 16 du 15 novembre 2016, relative aux semences et plants d’origines végétaux dans l’intérêt de notre Nation et de notre agriculture.
Car non seulement cette importation risque introduire des maladies dans notre agriculture y compris pour les autres cultures et autres zones mais aussi et également de détruire notre écosystème.
Nous attirons l’attention gouvernement sur la gravité de cette situation car après ça sera tard.
Et que les auteurs de cette introduction sans autorisation seront traduient en justice et punis conformément à l’article 52 de la dite loi, qui stipule que « est puni d’une peine d’emprisonnement de six (6) mois à un (5) ans et d’une amende de dix mille (10.000) francs CFA à trois millions (3.000 000) de francs CFA, quiconque importe ou exporte des semences sans autorisation ou déclaration préalable en violation des dispositions de la présente loi »
Au Tchad, deux variétés sont conseillers aux producteurs pour leur qualité productive en fibres :
- STAMF sur la rive droite du Logone ;
- A51 sur la rive gauche du Logone.
Nous osons dire qu’à travers cette opération Olam veut ternir l’image de notre pays et en suite dévaloriser d’avantage notre coton afin d’en acheter moins cher.
Sinon comment comprendre que les responsables d’olam vendent 12.000 tonnes des graines issus du coton tchadien qui devraient servir des semences et d’en importer d’autres( IRMA,Q302) sans autorisation préalable, ni respecter la règlementation du pays ?
Ne peut-on pas s’interroger lorsque les responsables d’olam ont vendu par anticipation 22.000 tonnes de coton fibre de la production de l’année prochaine( 2020) a leur groupe mère Olam International alors que le cotontchad a plus d’une cinquantaine des clients groupes internationaux. Il n’y a pas un délit d’initier ?
Correspondance particlière
Tchadanthopus-tribune
4531 Vues
Cette correspondance est truffée de fausses informations d’une part. D’autre part, les explications techniques des responsables d’Olam sont passées sous silence. Ladite correspondance a l’allure d’un règlement de compte qui tire sa source dans la guerre ouverte qui a caractérisé la selection d’un preneur de la cotontchad. Ceux qui ont raté ce marché juteux ne dorment pas et usent de tous les moyens pour décrédibiliser Olam. A N’Djamena ils multiplient des tours nocturnent dans les redactions. Attendons de voir Olam à l’oeuvre que de verser dans des jugements hâtifs. A côté des démarcheurs de Geo-coton, la multinationale française en faillite qui a perdu face à Olam, se trouvent des prédateurs qui voulaient faire de la cotontchad un éternel estomac des subventions qu’ils empochent au grand dame des cotonculteurs qui retrouvent le sourire avec Olam depuis que cette entreprise commence à payer les 7 années d’arriérés de leur coton.