De sources dignes de foi, la société Cotontchad a été bradée avec le concours du ministre actuel YOUSSOUF ABBASALAH. Qu’a-t-il eut pour s’extraire d’une fierté nationale ? Il est le seul à le savoir. Mais de l’avis de plusieurs observateurs de l’économie tchadienne, ce ministre s’est comporté comme un expatrié contre son propre pays. La casse infligée à la société Cotonnière du Tchad société nouvelle est presque anecdotique et va couté très cher au Tchad. Plusieurs investigations grâce à nos correspondants ont permis d’asseoir cette réalité. La rédaction affirme sans faillir que les représentants du Tchad aux négociations se sont soumis contre des espèces sonnantes et trébuchantes pour se remplir les poches au lieu de défendre les intérêts de l’Etat et des Tchadiens.

 

Pour tout compte, la Cotontchad SN a été vendue à 9 milliards F CFA, alors que les investissements encours (le prêt du gouvernement auprès de la BDEAC est d’environ 40 milliards de F CFA), ceci équivaut à 4 fois la somme versée par Olam pour acquérir les 60 % des actions. Avec cela notre enquête renforcée découvre avec preuve à l’appui qu’il y a plus d’une centaine des engins et autres machines qui ont été livrés en février 2018. L’information a été confirmée par un cadre retraité de la cotontchad.sn. La question posée est de taille, pourquoi cède-t-on les richesses du pays aux rabais ? On se demande qui va payer ce prêt. Olam ou l’État tchadien ? Surement pas Olam d’après nos sources puisqu’il n’a nullement été fait mention de ces investissements encours dans le protocole signé entre le Gouvernement et la Société de Singapour.

 

Donc, le dindon de la farce est le peuple tchadien. C’est le contribuable tchadien qui payera l’aveuglement la facture et l’enrichissement illicite des responsables cupides, attirés par l’appât du gain. Idriss Déby qui veut que sa 4ème république soit transparente doit se mordre les doigts, car ses propres lieutenants lui font du surplace. Ses promesses sont vaines, car à l’exemple de YOUSSOUF ABBASALAH beaucoup se remplissent les poches et se foutent éperdument du Tchad. Il y a lieu de rappeler que pour faciliter la privatisation de la Cotontchad, l’État a accepté d’éponger le passif de cette société qui s’élève à plus de 60 Milliards de FCFA. Selon la convention signée le 16 février 2018 entre le gouvernement et les banques créancières de la Cotontchad, ces dernières se rembourseront à travers un mécanisme de crédit impôts sur cinq (5) ans à partir de 2018 à 2023. Quant à l’estimation de la valeur d’action qui a été fixée à 30 000 F CFA est une autre aberration que les représentants de l’État dirigé par YOUSSOUF ABBASALAH ont infligée aux contribuables tchadiens. Sinon, comment peut-on estimer la valeur d’une action d’une société sans procéder à une évaluation de ladite société ?

 

Comment ne pas tenir compte des avis des techniciens du Ministère, ni ceux de la Cotontchad SN elle-même ?

 

Autrement dit, il s’agit d’une estimation de la valeur des actions de cette société sans tenir compte des investissements en cours ni des actifs de la société ainsi que ses immobilisations. En réalité, sans tenir compte des actifs et les immobilisations, l’État tchadien a déboursé presque 100 milliards (Passif 60 + 40 Prêts BDEAC) pour offrir la Cotontchad à OLAM INTERNATIONAL à 9 milliards. Tant pis pour l’argent perdu à partir du moment que ces représentants ne pensent qu’à leurs comptes en banque. Logiquement, même si on accepte de payer le passif, on aurait dû exiger la comptabilisation des investissements en cours sur le prêt de la BDAC dans les actifs de la Société ou en augmentation de son Capital. D’après nos sources, la cotontchad.sn fait travailler 350 000 paysans et fait vivre 3 000 000 des Tchadiens. 3 millions de Tchadiens qui viendront remplir les rangs de la précarité parce que leurs propres représentants les ont vendus au plus offrant. Et avec ça faudrait continuer à soutenir un régime qui mène son peuple droit au mur. Basta…

 

Tchadanthropus-tribune

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