Plus on tend vers le dialogue national inclusif et souverain, plus le taux de criminalité augmente sur l’étendue du territoire, et principalement à N’Djamena.

Des individus non identifiés, selon les services de Sécurité, ont abattu à bout portant le nommé Mahamat Moussa Balick chez lui, avant de prendre la fuite.

Si de tels cas sont identifiés comme un règlement de compte, il faut noter que la sécurité dans la ville de N’Djamena pose un réel problème. C’est dans cette atmosphère d’insécurité caractérisée que le régime compte organiser un dialogue national inclusif et dit souverain, alors que parallèlement les tensions sont expressément entretenues pour intimider le peuple tchadien.

Sans une sécurité absolue, l’organisation d’un tel événement sera plombée par des antagonistes profonds, les uns voudront imposer des tensions en permanence pour dissuader les tchadiens de dire la vérité.

Même si cet assassinat à bout portant semble être un règlement de compte, il faut que le pouvoir public s’organise à garantir la sécurité en mettant les moyens à la dimension de l’événement qui va se produire. Sinon les choses seront biaisées en permanence, et les ennemis de la paix surjoueront sur cet aspect.

En 48 heures, deux cas similaires de criminalité sont signalés.

En attendant que la police finisse son enquête, il faut présenter ses condoléances à la famille du défunt. Paix à son âme.

Tchadanthropus-tribune

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