17 octobre 2012 TCHAD: Crise sociale & fin de la trève. Le gouvernement va-t-il se rendre à l’évidence?
La mission que se sont assignés les chefs religieux est un échec. Ces derniers, pour question de discrétion qui leur est propre, ne communiquent pas sur leurs démarches auprès du Gouvernement. Entre temps, le délai fixé par les syndicalistes arrive à grand pas. Du côté des travailleurs, l’ardeur de la lutte ne faiblit pas. Réunis en assemblée générale le samedi 29 septembre à la bourse du travail, les militants de l’UST et ceux des autres centrales syndicales, venus individuellement pour se solidariser, appellent à une grève sèche et illimitée dès le 17 octobre 2012 si la médiation des religieux ne leur est pas favorable. Le gouvernement joue à la diversion Malheureusement, cette menace de grève sèche et illimitée de l’UST, si elle préoccupe le citoyen lambda, n’est pas prise au sérieux par le Gouvernement
voir la qualité et le coût exorbitant de ces châteaux de sables qui se construisent. Secundo, la condamnation des trois principaux responsables de la centrale syndicale n’est pas de nature à calmer les ardeurs. En effet, cette condamnation est considérée comme une atteinte aux droits syndicaux et d’expressions par nombre d’observateurs. Elle ne fait qu’alimenter la détermination des grévistes qui voient, en cette décision de la justice, une main politique tendant à casser l’UST. Ils ont assisté avec beaucoup de peine à la grande marche des travailleurs qui a suivi l’arrêt de la cour condamnant leurs leaders. Ce geste démontre, avec suffisance, que les jours à venir s’annoncent mouvementés. La mutation des responsables de l’UST
Retrouvez l’intégralité de votre article dans le #508 de NOTRE TEMPS disponible en téléchargement ICI
781 Vues