De sources dignes de foi, après 8 mois de mévente consécutive, c’est désormais une campagne de production qui est en stock dans les magasins de la CST, soit plus de 35 000 tonnes.

Les causes et le constat sont connus de tous, notamment de la Commission interministérielle et de la délégation parlementaire qui ont pu venir constater la situation au sud du Pays.  Les décisions prises par le Gouvernement ne sont tout simplement pas appliquées par les autorités provinciales et les services de la douane, alors que l’État a pris par décret ou arrêté les mesures indispensables à la sauvegarde de l’entreprise.

La raison ?

Un lobby puissant qui s’est emparé du marché du sucre, et semble au-dessus des lois de la République en important illégalement du sucre de diverses origines.

Aujourd’hui, l’État ne perçoit plus d’argent de la CST faute de ventes et n’en perçoit pas non plus des fraudeurs dont les flux financiers sont opaques. La TVA n’est plus collectée par la CST et les impôts et taxes ajournés en attendant la reprise des ventes, ce qui représente annuellement plus de 5 milliards.

Au final, c’est le Tchad qui perd son industrie et ses 2 000 emplois au profit d’individus et de filières d’importations notamment soudanaises, qui cherchent avant tout à obtenir des devises fortes en profitant des faiblesses d’un système bancaire défaillant sur le sujet.

Tchadanthropus-tribune

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