Il est clairement établi que les prestances du sieur Mahamat Nour Ibedou mettent en mal le gouvernement de la dictature. L’aspect droit de l’homme a été symbolisé par cet homme qui a tout perdu personnellement à cause de son engagement sans équivoque pour le peuple tchadien. 

L’association CTDDH a été fondée par des cadres tchadiens qui ont voulu dénoncer les diverses formes d’injustices établies et entretenues par le régime d’Idriss Déby. Et l’État tchadien identifié par le régime MPS n’a point créé cette structure (CTDDH), ni de manière fonctionnelle, moins encore dans son aspect économique. 

Le constat observé ces derniers moments émane de la déstabilisation de la CTDDH par le régime d’Idriss Déby à travers ses anciens membres. Les faisceaux observés sont établis, et entretenus par des officines du régime pour faire sauter l’homme qui dérange avant les périodes des élections. Tout se résume à cela. Mahamat Nour Ibedou dérange le système crapuleux du régime Déby, de par ses sorties clairvoyantes et édifiantes. À chaque fois, les partenaires de notre pays écoutent même s’ils ne réagissent pas, mais le dernier comportement du régime dépasse tout entendement. Après avoir dénudé la phase privée de Mahamat Nour Ibedou en le spoliant de ses biens immobiliers, de son travail, et de le pousser à la mendicité, le régime passe à la vitesse supérieure pour le débarquer de la CTDDH. En décapitant cette association par la tête, le régime Déby veut installer un homme à sa dévotion.

Mais, une question reste importante. Est-ce que le régime Déby a le droit de s’immiscer dans les activités de la CTDDH au point de débarquer son secrétaire général ? Non, de point de vue législation, et de point de vue droit… Lire ce lien :  

https://www.courdecassation.fr/publications_26/rapport_annuel_36/rapport_2001_117/deuxieme_partie_tudes_documents_120/tudes_theme_libertes_122/jurisprudence_cour_5969.html

Cette décision du régime d’Idriss Déby est injuste et observe une forme de dictat. Et cette décision au-delà de son esprit d’inclusion fera de Mahamat Nour Ibedou un martyr vivant pour la lutte pour l’intérêt du peuple tchadien.

Par une ordonnance, le tribunal de grande instance de N’Djamena vient de suspendre le Secrétaire général de la Convention tchadienne de la défense des droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ibedou, de ses fonctions.

La nouvelle est tombée dès l’aube du 13 aout 2020 et a mis les esprits éclairés dans tous les états. À N’Djamena, des langues se délient et condamnent ce que d’aucuns qualifient même des prémices d’un retour à la dictature implacable. Sous la coupe de certains thuriféraires du régime en place, renseigne-t-on, des roitelets et quelques boites à sou, tapi dans l’ombre de cette organisation de la société, ont été mis à contribution pour mettre du bâton dans les roues de Mahamat Nour Ibedou, qui ne cesse de dénoncer les abus du pouvoir.

Ordonnance.

Vexés dans leur propre amour, les dignitaires du régime en place ont fait feu de tout bois pour obtenir la tête de la star de la société civile tchadienne. Les activistes ont appelé à une mobilisation générale pour réhabiliter Ibedou afin de mettre un terme à l’arbitraire. Avec ce qui se passe, l’on estime que la société civile déjà agonisante au Tchad risque de disparaitre.

Tchadanthropus-tribune

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