Ils ont été arrêtés le 16 novembre avant d’être nenottés et emmenés par la forces de l’ordre.
 
Deux journalistes de la radio DjaFM 96.9 partis le matin du 16 novembre pour couvrir la grève du personnel de la santé au niveau de l’hôpital de la liberté ont été arrêtés, tabassés puis menottés et amenés par les forces de l’ordre. Moussa Nguedmbaye et Boulga David ont été libérés en début de soirée après intervention du DG de la police et du procureur de la République. Le collègue Moussa Nguedimbaye qui a été malmené est tout simplement traumatisé.
 
 
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Boulga David est aussi sous le choc, ils ne comprennent pas que des journalistes ne puissent faire leur travail sans crainte pour leur sécurité. La grève sèche qu’a amorcée l’UST impacte sérieusement sur les conditions sanitaires de la population. Il est, selon eux, du devoir de journalistes de tenir informée l’opinion publique de l’état d’avancement des choses. Vouloir les empêcher de le faire témoigne à suffisance de l’état d’esprit de ceux qui gouvernent.

Entre les menaces, les condamnations et les passages à tabac, la liberté de la presse ne restera qu’un vœu pieux au Tchad?
 

Par Source: Tchadinfos

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