Les ennemis de la paix ont encore frappé. Ceux qui ont mis un article incendiaire pour allumer la mèche pour titrer « l’agenda caché de Kaka et ses oncles » aussi continuent de souffler sur la braise par de fausses accusations.

Ils sont nombreux à ceux qui sont au sein du CMT, dans le gouvernement de la transition, et qui tire le tapis sous les pieds de ceux qui cherchent à asseoir les Tchadiens pour parler, discuter et peut être trouvé une solution.

Sans s’avancer à citer des noms, beaucoup toussent à gorge déployée pour mettre en opposition meurtrière une entité tchadienne contre une autre.

Goukouni Weddeye aurait démissionné, ce mensonge a été proféré depuis deux semaines, mais malgré les démentis au sein même du CTS (comité technique spécial), ils continuent à entretenir ce mensonge pour décourager les optimistes et créer la zizanie. Qu’est-ce qu’il faut dire quand Goukouni lui-même dément le fait qu’il a donné sa démission ?

Le même circuit de rallye pressé s’organise à monter un amalgame de rumeurs par un article complètement faux.

D’après nos sources, il n’y a jamais eu une rencontre à Paris entre Mahamat Idriss Déby, Bazoum, Kogri et des chefs rebelles dans le but de déclencher des hostilités au Darfour. Non plus aucun chef rebelle n’a rencontré le président de la transition du Tchad, en dehors des formalités accordées à la délégation du CTS.

Pourquoi de telles rumeurs voient le jour ?

De ce qui suit, nos investigations au cœur du pouvoir tchadien indiquent que Mahamat Idriss Déby veut respecter l’engagement pris avec les Tchadiens et les partenaires sur la transition de 18 mois ou 36 mois, mais c’est autour de lui et de certains membres du CMT que cela bloque.

Tous les anciens caciques de l’ère Idriss Déby ne veulent pas lâcher le pouvoir. Plusieurs d’entre eux, adossés aux originaires du Darfour, veulent continuer leur vilipendes, leurs razzias sur les Tchadiens. D’ailleurs une bonne frange de nos compatriotes de Wadi Fira commence par s’agacer de ces cousins devenus plus royalistes que le roi, et qui continuent à vouloir continuer à salir le nom de leur communauté.

Citer Mahamat Idriss Déby, Mahamat Nouri, Mahamat Mahadi, Kogri, Al Djinedi et Himeti dans une espèce d’alliance contre nature est totalement faux. Tout comme vouloir simplifier les revendications citoyennes des fils du Borkou à un calcul machiavélique. Il n’y a aucune transversalité entre ces personnes qui dirigent chacun son organisation, et le débat politique qu’on veut donner à la situation politique au Tchad, c’est de vouloir sensibiliser des ignorants à épouser des causes qui obéissent à des calculs meurtriers.

Le pouvoir a été dirigé pendant 31 ans par ceux qui crient aux loups aujourd’hui, même s’il faut compter parmi eux quelques menus fretins venus des autres communautés. L’essentiel est composé de ces personnes qui continuent de saboter le travail de la paix de certains Tchadiens volontaires pour unir leurs compatriotes.

Les ennemis de la paix continueront à chercher à imposer tout alternatif d’échec du dialogue, pour la simple raison qu’ils pensent si tous les Tchadiens sont unis, certains ne trouveront plus leurs comptes.

L’esprit patriotique des Tchadiens doit demeurer intact, jusqu’à une vraie solution. Ceux qui souhaitent le Chaos porteront seuls leurs croix jusqu’à voir le sol s’étrier sur leurs pieds.

Tchadanthropus-tribune

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