Après recoupement et échange, plusieurs observateurs affirment que l’amnistie promulguée ne concerne pas le groupe politico-militaire FACT et son chef, Mr Mahadi Mahamat Ali. Si cette information est évidente, cela est un tort, car l’amnistie ne doit être sélective.

L’ex-président tchadien Idriss Déby pourrait tomber n’importe où, dans n’importe quel conflit, du moment qu’il prend la liberté de se rendre dans les zones de combat.

Si cette situation est la simple base de la non-amnistie des éléments des FACT, cela ressort comme une injustice et l’amorce d’un dialogue sélectif. En plus, plusieurs observateurs sont unanimes qu’Idriss Déby n’est pas mort contre les FACT, mais qu’il y a plusieurs doutes qui voilent sa mort.

L’amnistie doit être générale envers toute l’opposition politique et militaire pour enrayer le spectre de la violence. Toutefois, attendons de voir le décret et les noms avancés pour en conclure.

Le président du CTS, Goukouni Weddeye et son équipe doivent reprendre leur bâton de pèlerin pour convaincre.

Tchadanthropus-tribune

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