7 janvier 2022 #TCHAD #Dialogue inclusif : L’annonce du dialogue inclusif au 15 février 2022 prend toutes les instances de court.
D’après nos informations, tout le monde, du moins ceux qui sont concernés par l’organisation du dialogue inclusif, sont sur le pied de guerre.
Pour la 1ère fois, le 1er ministre de la transition Pahimi Padacké Albert a réuni le CODNI et le CTS sur l’instruction du président du CMT, président de la transition. Plusieurs sujets ont été abordés, et un balayage de la situation de blocage évaluée sur des points cruciaux.
Il faut encourager l’équipe du CTS qui effectue un travail de grande importance afin de respecter les échéances et débloquer les points qui n’avancent pas. Le président Goukouni Weddeye, Allamine Bourma Treye, Idriss Dokony et les autres travaillent jusqu’à tard dans la soirée afin que les avancées soient concrètes.
Depuis le Caire, les instructions sont données au ministre des Affaires étrangères de continuer à Doha au Qatar, avant que l’équipe préparatoire ne fasse son déplacement dès ces jours-ci et entériner les convocations des délégations politico-militaires.
L’annonce du président de la transition fixant le dialogue national inclusif au 15 février 2022 fait boosté le travail de ceux qui sont en charge des responsabilités de ce pré dialogue et dialogue national inclusif.
D’après les sources ordonnées, entre 300 à 400 personnes seraient attendu initialement à Doha. Une situation revue à la baisse à la demande des autorités Qataries à cause du Covid-19. Le CTS pourrait décider de réduire drastiquement le nombre des participants côté politico-militaire et partis politiques affiliés. Cette hypothèse ne convient pas aux responsables politico-militaires qui veulent venir selon leur organisation pré établie. Il faut au moins entre 5 à 6 personnes par délégations, car chaque délégation politico-militaire a son propre cadencier de travail repartie selon les thèmes.
L’autre volet concerne les thèmes proposés, et émanant diton des consultations du CODNI. Soit, ce qui est sûr, aucune entité politico-militaire ne puisse accepter de se mouler dans un schéma pré établi par le régime, et imposé aux participants. Il y a des domaines de sujets qui doivent être vu, discuter sur la forme de l’État, et la transition en cours.
Jusqu’à là, c’est la partie gouvernement et transitionnaire qui place ses pions, dégage un concept et établi les directifs.
Les politico-militaires ne seront pas là qu’à l’applaudimètre.