Les droits de l’homme et les Nations unies de 1793 stipulent dans l’article 35 de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen que “ Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs “. Alors comment peut-on reprocher aux camarades Mahamat Hassan Boulmaye et Ahmat Yacoub Adam d’aller à l’insurrection populaire quand le régime d’Idriss Déby sévit par la terreur et le déni de démocratie ? Il suffit de voir tout simplement le caractère catastrophique de notre pays dans tous les domaines, économique, social, et politique. Comment ne pas aller en rébellion quand toutes les voix d’expression sont galvaudées par une mafia qui assassine toute voix discordante ?

Traiter ces camarades de lutte de terroriste est or conteste, car le pouvoir de N’Djamena veut leur coller ce brevet afin de mieux les assassiner. Un concept mit en place pour décourager toute voix contraire à la dictature, mais que peut-on faire si même les partis politiques dits démocratiques sont embastillés, les leaders des partis menacés, les sociétés civiles en permanence mise sous pression par une police politique sévère ?

L’opinion internationale, du moins ce qu’il en reste de crédible doit automatiquement dénoncer cette justice aux ordres, et dont les décisions connues à l’avance ne seront qu’une brimade sur le peuple tchadien dans son ensemble.

Non, Mahamat Hassan Boulmaye et Ahmat Yacoub Adam ne sont pas des terroristes, en d’autres lieux ils devraient être élevé au rang des héros qui ont su braver la dictature sous toutes ses formes, et qui n’avaient pas d’autres choix que de prendre les armes pour se faire écouter et porter la voix du peuple tchadien.

Les mouvements politiques et l’opposition dans son ensemble ne doivent pas se taire, car tout silence ne fera que cautionner les décisions de justice injustes d’une cour criminelle dont la mise en place est faite pour faire taire tous les patriotes qui s’élèveront contre la dictature au Tchad.

Toute conséquence malheureuse sera porter contre le gouvernement du Niger en 1er, lui qui n’a pas su dès l’aube de cette affaire, de mesurer les conséquences de leurs faits. Les lois de coopérations avancées devraient être appliquées sur des terroristes clairement identifiés comme tels, mais non sur des opposants clairement définis et de surcroit connus comme réfugiés par les instances des Nations-Unies.

Pour en revenir à la cour criminelle de N’Djamena qui est la main meurtrière d’Idriss Déby et son régime, elle a aujourd’hui entre ses mains toutes les décisions requises. Ces juges doivent prendre leurs responsabilités malgré les pressions politiques du système. Ils s’inscriront comme de simples vassaux et porter la responsabilité d’écorcher l’article 35 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ou bien de dire qu’ils sont inaptes et incompétents à juger un tel fait et sortir par la grande porte.

L’histoire sera là pour juger.

Tchadanthropus-tribune

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