Le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Beounngar David a tenu une réunion d’évaluation de la situation qui prévaut au Soudan. La rencontre a eu lieu le 2 mai, au sein du ministère en présence des partenaires du Tchad.

Depuis plus de 2 semaines, les affrontements entre l’armée régulière soudanaise et les forces de Soutien Rapide (FSR) touchent plusieurs quartiers de Khartoum mais aussi d’autres villes du pays. Ils ont fait à ce jour plus de 500 morts. De ce fait, le gouvernement tchadien a mis en place une cellule pour secourir ces Tchadiens coincés dans ces combats. Cependant, il s’agit d’une « cellule informelle », souligne le secrétaire général du ministère. Elle servira d’appui à la cellule gouvernementale.

 

La cellule technique et de veille est composée des cadres du ministère en charge des affaires étrangères, de celui du Genre et de la Solidarité nationale, des partenaires tels que le Haut Commissariat de Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et bien d’autres.

 

A ce jour, ladite cellule a mené plusieurs actions. D’abord l’enregistrement des Tchadiens résidant au Soudan, candidats au rapatriement volontaire. Sur ce point, elle a mis un numéro vert au Soudan et plus de 800 personnes se sont inscrites. Ensuite, la cellule a aussi travaillé d’arrache-pied avec les autorités diplomatiques installées à Khartoum, Eldjineina et au Port Soudan. Ce travail conjoint a abouti au rapatriement de plus 800 Tchadiens à travers sept vols.

 

Toutefois, pour Beounngar David, les enregistrements comme les rapatriements se poursuivent encore. L’objectif étant de faire revenir tous les Tchadiens vivant au Soudan et ayant exprimé le désir de retourner au bercail

 

Le Tchadanthropus-tribune avec Ndjam post

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