Napoléon Service, participant au dialogue national au titre de la diaspora tchadienne du Burkina Faso, estime que les résolutions du dialogue national sont taillées sur mesure :

« Dans le cadre de ce dialogue on attendait beaucoup plus. On assiste à des textes qui sont formulés à la taille des individus. Il faut sorti des textes à la hauteur des assises ».

L’intervenant préconise que les autorités de transition ne participent pas aux élections :

« Pour vraiment permettre d’aller sur des nouvelles bases, il faut que les autorités de transition s’effacent sur les questions de la gestion post-dialogue. Dans le cas contraire, qu’elles ne soient pas candidats. Pourquoi les gens partent en rébellion ? C’est parce qu’il n’y a aucun chemin d’accès au pouvoir en dehors de ce canal ».

Napoléon Service juge opportun de supprimer le Conseil national de transition (CNT) et de le recomposer. « Cela va permettre d’optimiser les charges », dit-il.

« Pourquoi vouloir supprimer le mandat de cinq ans ? Gardons le mandat de cinq ans », relève M. Service concernant les mandats électoraux.

Sur la question de la forme de l’État, M. Service propose le fédéralisme : « l’unité nationale est en péril, on ne tient pas compte des besoins de la population. Nous privilégions une nouvelle forme, la fédération pour un développement harmonieux ».

Tchadanthropus-tribune avec Alwihda info

#TCHAD #BAD : La banque africaine de développement et le gouvernement tchadien signent un accord de don de 5,3 milliards de Fcfa

Le ministre de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale (Mepdci), Moussa Batraki et le représentant de la Banque africaine de développement au Tchad, Lamine Ali Zeine ont signé ce 03 Octobre 2022 un accord de don relatif au Projet d’appui à la gouvernance économique et du secteur extractif (Pages), en présence du ministre des mines et de la géologie, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim.

Le montant de cet accord s’élève à environ 5,3 milliards de Fcfa. Il vise à soutenir le renforcement des capacités du Tchad dans le domaine de la gouvernance économique et du secteur extractif afin de contribuer à la création d’un cadre global de gestion des finances publiques plus résilient aux éventuels vecteurs de fragilité.

Le ministre de l’économie, de la planification du développement et de la coopération internationale, Moussa Batraki relève que le Tchad se doit de renforcer sa politique budgétaire à travers la mobilisation de recettes et l’efficacité de sa dépense mais aussi appuyer des secteurs émergents à fort potentiel fiscale comme celui des mines.

Le Projet d’Appui à la gouvernance économique et du secteur extractif (Pages) appuiera plusieurs départements sectoriels à savoir : le ministère en charge des mines, des fiances, du pétrole, du plan, la chambre des comptes, et l’Autorité de régulation des marchés publiques.

Nadjita Namlengar

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