De source bien informée, plusieurs cartons de boites de Tramadol ont été retrouvés dans des emballages de paracétamol dans un container à la douane de N’Djamena. L’affaire a été étouffée jusqu’à la semaine dernière quand un des douaniers ne trouvant pas son compte dans les transactions financières entre le commerçant propriétaire du container et les contrôleurs de douanes ayant trouvé le manège.

Depuis lors, ce container devient un butin pour certaines personnalités exerçant leurs influences avec le CMT qui font tout leur possible afin que les autorités de sécurités ne puissent les saisir.

Certains officiers de police que la rédaction a tenté de joindre révulsent de colère et se disent désemparer face à un lobby de trafiquants qui tirent ses ficelles au sein de certains généraux bien placés dans le système.

Le Tchad est devenu depuis très longtemps une plaque tournante de lobbys qui exportent des cargaisons de drogues de divers genres dont le Tramadol, un médicament utilisé pour atténuer les grandes douleurs, mais leurs prises excessives provoquent des effets d’ébriété et de transe pire que les boissons alcoolisées.

L’Afrique de l’Ouest est inondée de ces médicaments (Tramadol), dont certains entrepreneurs l’importent depuis l’Inde.

Depuis deux ans, quelques entrepreneurs, et des officiers de l’armée dont certains au grade de général, se liguent dans ce trafic lucratif, car un seul chargement dans un container se chiffre en milliards de FCFA à la revente.

De l’avis de plusieurs observateurs, ces Tramadol sont déversés la plupart sur le territoire libyen parce que les réseaux de guerre l’utilisent sur leurs combattants très demandeurs de ces produits anesthésiants.

D’après une enquête approuvée, les premiers ports de livraison sont Cotonou (Bénin) ou Port-Harcourt (Nigéria). De Cotonou les cargaisons déchargées prennent la route jusqu’à Moundou, corrompant tout sur le passage de la marchandise. De Moundou, le cheminement passe dès fois par N’Djamena, puis Faya-Largeau avant d’atteindre la frontière libyenne, ou sinon le négoce se fait en plein désert quand les interlocuteurs de certaines milices libyennes franchissent la frontière entre les deux pays, et viennent récupérer ces marchandises en plein territoire tchadien, mais à condition de transporter tout cela jusqu’à la lisière de la frontière.

Voilà comment la douane tchadienne au-delà de ses micmacs est devenue un outil de corruption et d’enrichissements d’une bande de voleurs qui saignent le sang et l’économie tchadienne.

Tchadanthropus-tribune

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