10 décembre 2022 #Tchad #Droit de l’Homme : 75ème anniversaire de la journée mondiale de droit de l’homme : le Tchad encore sur le bas de l’échelle.
Ce 75 ème anniversaire est placé sous le thème << Dignité, Liberté et justice pour tous>>. Une commémoration ou les nations unis se fixe comme défis, la promotion de l’universalité des droits de l’homme à travers le monde.
Célébrée tous les 10 décembre à travers le monde, cette journée est instituée en 1948 suite à l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme par les Nations Unies. Une déclaration contenue dans un document et qui reconnaît les droits fondamentaux de l’être humain. Notamment l’égalité tout individu devant la loi sans distinction de race de sexe de couleur, d’ethnie, de religion ni d’opinion politique…
Elle permet également à tous les pays membres des Nations Unies signataires de ce document reconnaissant les droits universels de l’Homme de s’évaluer et de corriger leurs torts sur la situation des droits de l’homme dans leurs nations respectives.
Au Tchad, beaucoup des défis sur la situation des droits l’Homme restent encore à relever. Car, les tortures, les séquestrations sont encore d’actualités dans cette nation signataire de ladite déclaration universelle. C’est quand même bien dommage qu’à près 75 ans, le Tchad reste encore sur le bas de l’échelle, et peine à respecter les droits humains qui sont d’ailleurs des droits fondamentaux.
Les événements du 20 octobre avec l’arrestation des mineurs et quelques personnes innocentes ayant subi des tortures à la haute prison de Korotoro illustrent très clairement la fragilité de la situation des droits de l’homme au Tchad.
Mais pour le Ministre de la justice Chargé des droits humains et garde des sceaux, Mahamat Ahmat Alhabo le Dialogue National Inclusif a adopté plusieurs résolutions et recommandations relatifs à la question des droits de l’homme et le gouvernement s’atèle à les mettre désormais en œuvre. Vivement, que la situation des droits de l’homme puisse être vu comme un droit sacré respecté de tous pour le bien-être de tous. Car sans le respect des droits humains, aucun développement n’est possible.
Le Tchadanthropus-tribune
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