De sources dignes de foi, très tôt vers l’aube au quartier Mardjan Daffack, à 05h du matin, un compatriote au nom d’ADO Ousman a été réveillé par son voisin, le Général de police Nourene Guerdi venu l’enlever en compagnie de ses frères. Il a été conduit au domicile de ce général, soumis aux actes de tortures, battu à mort jusqu’à lui casser le bras gauche. Voilà encore, même pas une semaine, de scène de tortures envers des orpailleurs par des militaires du régime, cette fois-ci c’est un officier haut gradé de la police qui vient régler ses comptes avec un citoyen sans défense.

Le mobile avancé par cet officier de police est un cas de vol de motocyclette. Ce Général Nourene Guerdi accuse son voisin d’avoir volé sa moto et que les empreintes retrouvées sur place seraient les siens. Dans quel pays un officier d’un corps de l’État décide manu militari qu’un tel citoyen a volé ses biens sans qu’une enquête ne soit diligentée par les autorités de l’état ? Ou bien on se substitue à l’État parce qu’on porte un Kaki glané de quelques étoiles manifestes, et souvent obtenues sans mérite.

Un officier de la police a-t-il le droit d’arrêter un citoyen sans mandat et le torturer à son domicile ?

Toutes ces observations devraient trouver un écho auprès de la justice, car on ne construit jamais une société de vivre ensemble par ces méthodes d’un autre âge. Et il se trouve que c’est toujours les mêmes individus qui causent du tort à la nation, et aux Tchadiens dans leur ensemble.

Tchadanthropus-tribune

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  • Le Tchad est considéré comme une République bananière. L’ignorance de la loi n’est pas une excuse. Les abus de droit de l’homme par les forces de sécurité, les conditions de détention très dures, des exécutions sommaires et les recours à la torture démontrent ainsi l’abus de pouvoir caractérisés au Tchad. il est insupportable de constater qu’au lendemain de la 4ème République, des Officiers sensés assurer la sécurité des paisibles citoyens orchestrent des enlèvements et séquestrent dans l’impunité totale. Les autorités doivent prendre des mesures afin de traduire ou de sanctionner les officiers responsables d’abus au sein du système sécuritaire.

    Commentaire par François MITO le 29 novembre 2019 à 10 h 15 min
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