Nous tenons à apporter un démenti aux propos diffamatoires colportés par votre site dans l’article « ASECNA : Le Tchad a choisi la voie de la raison en retirant son candidat ». Bien que larvée vous portez des accusations graves en alléguant que mes diplômes seraient falsifiés et vous ne me reconnaissez pas le mérite d’avoir fait des études, alors que ceux avec qui j’ai étudiés sont encore vivants et nombreux pourraient témoigner de mon parcours universitaire.

Il est malheureux de constater que votre site n’est pas à sa première tentative de ternir mon image. Si pour les premières attaques je n’ai rien voulu dire ou faire en tant que candidat du Tchad, sachez que désormais libre de mes agissements en tant que simple citoyen, je saurais me défendre et faire recours à la justice si nécessaire.

Pour éclairer votre lanterne et démonter votre montage à dessein, je vous enjoins la copie de mon diplôme obtenu le 28 juin 1995 et certifié le 5 juillet 1995 par les autorités compétentes russes. Pour nécessité de composition du dossier pour la candidature au poste de DG de l’ASECNA, nous avons fait certifier le diplôme par l’ambassade de Russie au Tchad et légalisé par les services de l’ONECS.

Vous poussez loin votre volonté belliqueuse et divisionniste jusqu’à vouloir créer un conflit entre le responsable de l’ONECS, Monsieur Bakari Abbo et non Bougari, que je ne connais que de nom et pour qui je n’ai aucune inimitié. D’ailleurs une autre contre-vérité, le sieur Bakari a vérifié et authentifié mon diplôme d’ingénieur en aviation civile exactement le 28 mai 2020, plusieurs mois avant la décision des autorités tchadiennes de retirer la candidature du Tchad au poste de Directeur général de l’ASECNA. Vous me donnez des pouvoirs et prérogatives que je n’ai pas, allant jusqu’à alléguer que ma modeste personne a joué un rôle quelconque sur son éviction de l’ONECS et son retour. Qui suis-je pour dicter les contenus d’un décret au premier des Tchadiens ?

Vous laissez entendre que les services de l’ambassade du Tchad en Russie vous ont fait savoir que l’authenticité de mon diplôme pose problème, sachez que cette affirmation nous permet de saisir les autorités diplomatiques tchadiennes aux fins d’explications. Il est inexplicable qu’un journaliste d’investigation n’ait pu s’adresser directement à l’Université d’État de l’aviation civile de Saint Petersburg, qui existe toujours pour avoir confirmation afin de dissiper ses doutes et offrir à ses lecteurs une information fiable et vérifiée.

Monsieur Halata, puisque c’est de vous qu’il s’agit puisque vous êtes le premier responsable de Tchadanthropus. S’en prendre à un système ou un régime est une chose, mais s’attaquer délibérément à la dignité d’une personne est une chose inexcusable que la loi protège heureusement.

Mahamat Awaré Neissa,

Ingénieur d’aviation civile et fonctionnaire tchadien

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  • Salam

    Au delà de la candidature de notre compatriote pour la présidence de cette institution, les lecteurs veulent être édifiés sur le bien fondé de cette institution qui englobe la France et les États africains membres.
    Nous constatons nette différence entre l’état des aéroports africains et français quand on sait que c’est sur les fonds de l ASECNA que les tous aéroports sont gérés.
    Pourquoi le Madagascar à quitter cette institution ?
    Nous vous prions de nous produire une enquête sur cette institution afin d’instruire le citoyen lamda, comment la France bafoue nos souveraineté et siffonne nos finances par le biais de « ses » organisations.
    Est-ce que nos États maîtrisent les recettes de l ASECNA et quel degré ils y sont associés ?
    Salam

    Commentaire par Le Sahelien le 25 août 2020 à 16 h 40 min
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