Arrestation illégale, enlèvement, séquestration et torture, des actes inhumains, barbares, d’un autre âge. Déplorable ! Surtout lorsqu’ils sont commis par le pouvoir public.

 

Dans la journée du 21 décembre 2018, trois compatriotes ont été arrêtés en dehors de tout cadre légal et conformément aux dispositions juridiques en place dans la ville de Mao (Province du Kanem), par des individus habillés en civils et camouflés, pour des raisons que l’on ignore jusqu’à présent. Il s’agit de :

 

Koreya Alifa,

Tahar Alifa

Et Mahamat Tochi.

 

Après moult recherches et un long périple, elles ont (les familles des victimes) pu identifier où ils sont amenés et par qui ils étaient arrêtés. Ils sont arrêtés par les agents de l’agence nationale de sécurité (ANS). Les familles des victimes ont demandé la raison de leur arrestation et des éclaircissements sur ce qui se passe, mais dommage ! À chaque fois qu’elles demandent, la réponse est unique, ils seront remis à l’autorité compétente (en l’occurrence la justice), mais rien pour le moment.

 

De quelle autorité parlent ces hommes ? Celle qui l’a bafouée et piétinée en commettant cet acte, ou une autre ?

 

Le temps où régner par la peur et la terreur est révolu. Les familles des victimes espèrent la libération immédiate de leurs enfants parce qu’aucune charge n’est retenue et ne peut être retenue contre ces derniers. Nous demandons l’implication de l’opinion nationale et internationale, des ONG, la société civile et les défenseurs de Droits de l’Homme pour rendre une bonne justice, équitable et transparente, soit rendue.

 

Fait à N’Djamena, le 05 janvier 2019

Ahmadi Barkaï Tbawi

 

Tchadanthropus-tribune

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