30 avril 2020 #TCHAD #Droits de l’homme #Injustice : Le voleur chicoté, Saley Déby, Abali Salah – La semaine de plusieurs bavures. (Ecouter… Analyser)
Une démocratie est régie par plusieurs facteurs éthiques dans un espace, où la loi joue pleinement son rôle, sous l’égalité des hommes qui acceptent de mettre leurs intérêts en commun pour vivre ensemble. Hélas…
En 48/72 heures, plusieurs faits sont venus mettre la lumière sur notre société, où fondamentalement on observe un grand fossé entre ceux qui détiennent le pouvoir et qui l’exercent, ceux qui s’apparentent au régime au pouvoir et qui en profitent scrupuleusement.
Dans la ville d’Am-timan au Salamat, un jeune homme présumé voleur subit un châtiment à la chicote, sur la menace d’un pistolet, malgré son invocation à Dieu. La scène de l’humiliation a été filmée et les images ont abondé sur les réseaux sociaux laissant nos compatriotes dans l’indignation.
Avant-hier, dans la périphérie de la ville de N’Djamena, Saley Déby, le frère du président de la République Idriss Déby Itno, est accusé par un citoyen d’avoir dégainé son arme de poing sur des personnes venues faire boire leurs bétails sur les rives du fleuve. Le prétexte tout trouvé est que ledit Saley Déby les accuse d’avoir violé sa propriété.
Ce mercredi 29 avril 2020, c’est le ministre délégué à la défense et à la sécurité Abali Salah qui gifle un gendarme en faction devant l’Assemblée nationale, parce que ce dernier lui a intimé de se laver les mains, une précaution d’usage observée face à la pandémie Coronavirus. Le gendarme Galmai Tchouwia été copieusement rossé par la protection du ministre après la gifle de leur patron. Un député a exigé du ministre des excuses publiques. C’est ce qui a été fait à la fin de la séance.
Excès de zèle, abus de pouvoir, et égocentrie sont les mots qui reviennent sur les lèvres de chaque citoyen tchadien.
Tous ces faits ont été commis par des gens qui dans leur for intérieur, pensent qu’ils sont au-dessus des lois et que quoi qu’il arrive, rien ne viendra perturber leur quiétude.
Au Tchad, la république c’est eux, la justice et les juges c’est encore eux, et la suprématie du pouvoir c’est toujours eux. Les Tchadiens payent cash leur inertie à vouloir gober tout, jusqu’à l’humiliation suprême, et pire pour certains d’entre eux la perte de la vie.
4 à 5 jours ont montré aux yeux du monde le comportement des gens anormaux vivants dans un espace où plusieurs sigles sont empruntés à la démocratie sans véritablement l’être. Ces jours-ci ont révélé la face identique de plusieurs bavures ayant les mêmes caractéristiques, celles de l’humiliation et de la bêtise.
Où est la justice ?
Nous sommes encore loin de réussir le bien être du vivre ensemble.
Pauvre Tchad.
Tchadanthropus-tribune
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Si on cherche à tout dramatiser et presenter les choses sous un angle critique pour des raisons liées aux intererts politiques et le mepris des autres alors là les choses deviennent infondées et irrationnelles. C’etait un garde nomade et non un gendarme, le Ministre n’a pas giflé le garde c’etait ses gardes du corps qui ont essayé de maitriser ce dernier. Il a insisté pour que le Ministre lave ses mains avant d’entrer, Le Ministre avait repondu calmement qu’il a tous les produits de desinfectant dans sa voiture, il utilisait toujours avant de descendre, malheureusement le garde c’est un analphabet qui ne comprenait rien. Un tout petit malententu qui a mal tourné. Les gens deforment cette histoire juste parce c’est Abali Ali Salah.
Que Dieu nous en preserve des jugements infondés pendant ce mois saint.
Même si on le demande de se laver les mains ou est le point d etre analphabète et de frapper un homme en uniforme qui ne fait que son travail. L analphabète est le ministre qui a laissé ces garde du corps battre un militaire qu on la demande de faire son métier.