Dans un communiqué de presse, la Ligue Tchadienne Des Droits de l’Homme se dit stupéfaite de la descente dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 Décembre dernier des militaires, gendarmes et policiers investissant un hôtel sur l’avenue Ngarteri pour se livrer à des actes qu’elle qualifie de vandalisme d’une cruauté de pure barbarie.

Samedi dernier aux environs de 22 heures précise le communiqué, cet hôtel est resté assiégé jusqu’à 5 heures du dimanche matin. Entretemps indique la LTDH, les personnes parmi lesquelles des femmes et des expatriés qui s’y trouvaient recluses du fait du couvre-feu commençant à 21 heures.

Selon la LTDH ces personnes ont été passées à tabac et délestées de leurs téléphones, sommes d’argent et autres bien.

Des coups et blessures, aux viols des filles, en passant par la consommation gratuite de boissons et des destructions des biens ont été perpétrés par ces agents censés assurer la protection des biens et des personnes ajoute le communiqué.

La LTDH exige que les responsables de cette forfaiture soient retrouvés et traduits en justice pour répondre de leurs actes et par conséquent elle saisira le procureur de la République pour dénonciation.

Tchadanthropus-tribune

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