22 mars 2021 #TCHAD #Droits de l’homme : Les voix s’élèvent pour la libération des manifestants arrêtés et Mahamat Nour Ibedou.
Décidément Mahamat Nour Ibedou est toujours envoyé en prison pour ses prises de position alors que le mobile pour lequel on l’embastille est constitutionnellement autorisé.
La manifestation et l’expression libre est un droit inscrit dans la constitution du Tchad. Ce n’est pas au régime Déby de définir à sa guise la nature des revendications. Quand cela lui sied, il ne pipe mot, et si cela va à l’encontre de son humeur, il arrête et emprisonne.
Le Mouvement Citoyen Le Temps s’est insurgé samedi contre les « arrestations arbitraires » suite à des marches pacifiques dans le pays. Il demande la « libération immédiate et sans condition de Mahamat Nour Ibedou et tous les marcheurs détenus sur l’ensemble du territoire national ».
« Les Tchadiens, plus nombreux de plus en plus chaque samedi, descendent dans la rue pacifiquement pour exiger la justice et l’alternance au sommet de l’État. Comme à l’accoutumée, ce 20 mars 2021, les forces de l’ordre ont violenté, séquestré et arrêté une cinquantaine d’entre eux, dont le Président de la LTDH Me Max Loalngar, le Vice coordonnateur du MCT Younous Ali Yacoub, l’artiste N2A ainsi que le défenseur des droits de l’homme Mahamat Nour Ibedou. Plusieurs d’entre eux ont été libérés, mais Ibedou est toujours gardé au Commissariat central de N’Djamena ».
La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) a également appelé à la libération de son leader Mahamat Nour Ibedou, ainsi que des autres manifestants arrêtés. Dans un point de presse tenu en fin de journée, le député Saleh Kebzabo a condamné ces arrestations.
Selon le Mouvement Citoyen Le Temps, « Mahamat Nour Ibedou fut interpellé pour avoir voulu porter secours aux leaders de la marche du peuple Wakit Tama séquestrés au siège de la LTDH ». Le Mouvement « met en garde le gouvernement quant à son intégrité physique et appelle les Tchadiens épris de justice à maintenir la pression pour obtenir sa libération ».