À la conclusion des évènements de ce qui fut défini l’opération Bohoma, 44 de nos compatriotes en majorité Boudouma ont été expressément entassés dans une cellule de la gendarmerie de N’Djamena jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Ces compatriotes supposés terroristes alors qu’aucune observation extérieure n’est venue faire la lumière sur l’accusation qui les suppose étaient sur la responsabilité du commandant de la légion de la gendarmerie de N’Djamena, Zackaria Erda, frères de l’ancien chef d’état-major de l’armée de terre Taher Erda.

Est-ce cette responsabilité qui échoie à l’un des siens qui poussent l’enquête à ne pas se dérouler comme il faut, et situer les responsabilités ?

Pourquoi le ministre de la Justice Djimet Arabi qui savait la présence de ces prisonniers n’avait pas réagi à temps pour rétablir les faits ? Où constatant l’horrible tragédie, il réoriente les faits, instruit le procureur lui aussi mis devant les faits, tout cela pour protéger ses amis, empêtrés pleinement dans cette histoire.

Les droits de l’homme ne peuvent pas être parcellaires. Ils sont équivoques par essence à l’irrespect de tout droit d’un être humain, torturé et piétiné sans que la justice de par ses lois, n’eût eu à dire le droit.

Avant de ramener les 44 prisonniers à N’Djamena, 12 ont été exécutés froidement, leur bétail et autre bien confisqué. Tout cela devant le gouverneur du Lac et le ministre de l’Aménagement du territoire.

Aucune enquête indépendante n’a eu la permission de venir éclairer les Tchadiens.

Que nos compatriotes n’oublient pas ce massacre, car chacun d’entre nous peut être accusé de terroriste, et liquidé sans forme de procès, dans l’injustice totale.

Tchadanthropus-tribune

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