Senoussi Ahamat Ochi, le non tolérable a un nom même si une source affirme à la rédaction que ce n’est pas son vrai nom (on reviendra…).

 

D’après nos informations, le nommé Senoussi Ahamat Ochi n’est pas un colonel de la police, mais un gardien de la paix. Le domicile où la torture a eu lieu n’est pas à lui, mais à son frère qui en poste à Moundou. Dans ce domicile, plusieurs cas de vols ont été signalés.

 

Dans ses révélations à la police judiciaire que Tchadanthropus-tribune a pu se procurer, il affirme que c’est avec tous leurs amis et leurs voisins que le traquenard pour tendre un piège à la victime fut mise en place. Mais quand la défunte victime fut capturée, Senoussi Ahamat Ochi était en dehors dudit domicile. Il a été averti de l’arrestation de la victime et est venu constater les faits. Il a pris l’initiative d’informer son frère à Moundou qui lui aurait intimé qu’ils n’avaient pas le droit d’arrêter qui que ce soit de cette manière et de le torturer, mais de le remettre rapidement à la police.

 

Dans le même procès-verbal, il est noté que le commandant de la GMIP (Hissein Doudoua) à qui on a remis la victime l’avait prise au départ et l’a mis en cellule. Le lendemain, il rappelle Senoussi Ahamat Ochi et lui intime de venir chercher rapidement la victime déjà en piteux état, il lui affirme que la GMIP n’a pas le droit de garder quelqu’un qu’il n’a pas lui-même arrêter. Il y a la police judiciaire et d’autres corps de sécurité publique qui doivent faire ce travail dit-il. L’erreur du commandant de la GMIP est de ne pas porter secours à la victime (l’amener aux soins) la voyant dans un état grave. Il demande au groupe de Senoussi pour qu’ils viennent chercher la victime.

 

Sans solution le groupe de Senoussi portèrent la victime hors des périmètres de la GMIP et va le déposer au rond-point de Dembé, en lui mettant 1000 Fr CFA dans la poche. C’est une patrouille de la police de proximité qui découvrit la victime et de ce pas la déposer à l’hôpital pour les soins.

 

Selon le rapport, une des erreurs de cette affaire incombe au commandant de la GMIP (Hissein Doudoua) qui n’a pas su gérer cette affaire. La justice doit aussi interroger le commandant de la police qui au lieu de porter assistance à une personne en danger, il a joué de sa proximité communautaire avec le groupe de Senoussi. Notons qu’en en 2013, le même Hissein Doudoua était à l’origine des tortures des élèves et étudiants. Une torture qui a défrayé la chronique sur le net.

 

Cet événement a été trop choquant pour le paisible citoyen, surtout l’image arrogante d’un des tortionnaires qui rigole face à la caméra – un comportement qui en rappelle un autre pendant la présentation des assassins de Massaguet. Ces faits vont créés un vrai déficit de vivre ensemble entre beaucoup de Tchadiens.

 

La vertu nous enseigne qu’il ne faut pas stigmatiser toute une communauté quand un de ses fils pose des actes graves, mais, pourquoi assez souvent l’index émane d’une seule communauté qui n’arrive pas à conscientiser ses fils ? Un mémorandum s’impose pour qu’une éducation civique puisse être imposée à tous les Tchadiens afin de poser la problématique de ces méfaits.

 

L’État tchadien et le régime actuel sont grandement responsables de ce qui se passe, car c’est à travers l’impunité observée que la majeure partie des assassinats sont tolérés et absous. Et pire, quand il y a arrestation ou interpellation cela se fait pour qu’enfin on fasse fuir le coupable de la prison, où le relâcher quelques mois après dès que l’actualité s’en trouve estomper.

 

Sinon, sinon comment expliquer que des citoyens ayant les mêmes droits constitutionnellement kidnappent leurs semblables parce qu’ils sont armés, et le torturent de cette manière ?

 

  • Y a-t-il des citoyens de seconde zone dans notre pays ?

 

  • Où simplement les acquis du pouvoir enivrent ceux qui l’exercent ?

 

Sachons garder les pieds sur terre, car si simplement le pouvoir enivre, il faut garder sur une partie de sa tête l’exemple qui est arrivé aux Kadhafi, Saddam, et ailleurs, qui ont été balayés au gong de l’heure. Chacun a en mémoire les conséquences de l’effet boomerang.

Ne nous laissez pas crier avec les loups.

Tchadanthropus-tribune

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