La Section provinciale du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) de la ville de N’Djamena a tenu, ce samedi 8 novembre 2025, une Assemblée générale consacrée à l’examen du nouveau décret n°2850 portant statut particulier des enseignants, récemment signé en remplacement du décret n°477, jugé obsolète. À l’issue de cette rencontre, le syndicat a décidé de lever sa grève, tout en maintenant le dialogue ouvert avec le gouvernement.

Le secrétaire général du SET/N’Djamena, Abdelkadre Djibia, est revenu sur les raisons ayant conduit les enseignants à observer un arrêt de travail depuis plus d’un mois.

 « Nous sommes allés en grève le 2 octobre 2025 parce que le décret 477 est devenu obsolète et ne répond plus aux réalités actuelles. Nous avons observé la grève pendant un mois et dix jours », a-t-il rappelé.

Pour le syndicat, la signature du décret 2850 constitue une avancée dans la reconnaissance et la valorisation du métier d’enseignant. Toutefois, le SET reste vigilant quant à la mise en œuvre effective des dispositions prévues dans ce nouveau texte.

« Nous sommes allés en grève à cause du décret 477. Aujourd’hui, le décret est signé et devenu 2850, donc il est de notre responsabilité, selon le principe syndical, de lever la grève pour un moment. Mais à tout moment qu’on se rendra compte qu’ils sont en train de nous biaiser ou d’ignorer le dialogue, nous reviendrons rapidement à la charge », a averti Abdelkadre Djibia.

Tchadanthropus-tribune

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