Un mois après sa nomination, le nouveau ministre de l’Education qui a hérité d’un département en pleine crise décide, dit-il, de prendre le terreau par les cornes. « Dès notre prise de fonction, des pourparlers entamés avec les enseignants ont donné lieu à une décrispation de la situation ayant permis à la reprise des cours dans tous les établissements publics du Tchad », souligne-t-il.

 

Face aux cahiers de doléances qui ont paralysé le système éducatif, le ministre rassure que plusieurs d’entre elles sont en cours de traitement. Les requêtes relatives aux primes de craies et documentation couvrant la période de 2018 à 2021 ont été prises en compte, mandatées et positionnées par le trésor public ; cela concerne 228 agents à hauteur de 205. 163.525 FCFA ; le titre de transport de 2023 qui est d’environ deux milliards a été planifié au trésor pour paiement…

 

« Le Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique tient fortement à engager tout le monde au travail et demeure ouvert au dialogue ; à la valorisation de la fonction enseignante ; à la refondation de l’école tchadienne et cela passe par la transformation du système », poursuit le ministre.

 

Malheureusement, Dr Ndolembai Sadé Njesada constate que plus de 1000 enseignants affectés dans certaines académies sont restés à N’Djamena sans répartition dans les délégations pour être mis dans les salles de classe ; beaucoup de responsables relevés de leur poste, des enseignants ayant fini leur formation, sont restés sans être affectés depuis le début de l’année ; plus de 600 enseignants ici à N’Djamena, par complicité de l’administration centrale ou décentralisée se retrouvent dans les établissements privés, parfois sans aucune convention avec l’Etat, abandonnant à leur triste sort les établissements publics ; le non-respect des heures de travail alors que les salaires sont régulièrement payés…

 

Pour une refondation du système éducatif, le ministre de l’Education exhorte à une prise de conscience individuelle et collective pour un changement de paradigme en vue de sortir des maux qui minent notre système éducatif.

 

« Directeurs Généraux, Directeurs Techniques, Recteurs d’Académie, Délégués Provinciaux, inspecteurs départementaux, chefs d’établissements, enseignants ; Chacun doit prendre ses responsabilités pour la cause de l’école tchadienne que nous voulons tous voir transformée », a-t-il appelé.

Le Tchadanthropus-tribune avec Tchad info

 

 

 

 

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